RDC : La garde républicaine présente dans les rues de Kinshasa
2 min read![L’armée au combat de la Garde républicaine de la République démocratique du Congo a circulé au sein de la capitale Kinshasa, samedi.](https://www.bantutoday.com/wp-content/uploads/2022/02/60063.jpg)
La capitale de Kinshasa a été prise d’assaut par l’armée républicaine avec au total plus de 5 000 hommes munis de matériel de combat ressortissant de l’unité d’élite des FARDC envahit la ville. Ces hommes, ayant pour mission d’assurer la protection du Chef de l’Etat et les différentes institutions du pays, se sont déployés dans les principales ruelles de Kinshasa. Face à un tel événement nouveau, les citoyens de la ville ont approuvé cette marche de sécurité de l’armée républicaine, samedi, dont l’un d’eux suggère que cette activité devrait être répétée « chaque week-end »
Complicité d’un coup d’état
Pour Georges Kampiamba, militant des droits de l’homme, le conseiller présidentiel pour la Sécurité François Beya a été incarcéré par les forces de l’Agence nationale de renseignement du Congo qui le soupçonne de porter atteinte à la sécurité de l’Etat. Pour le moment, aucune information pertinente et claire n’a été annoncée pour son arrestation. Toutefois, il demeure toujours en détention sous la garde de l’Agence nationale de renseignement.
Scrutin présidentiel
Félix Tshisekedi, le fils du feu de l’icône politique de l’opposition congolaise Etienne Tshisekedi, a gagné le scrutin présidentiel de décembre 2018, suite à ce que le président d’alors, Joseph Kabila, n’a pas porter sa candidature pour briquer un troisième mandat.
Par contre, le parti politique de Kabila a connu une influence avec une majorité au parlement de manière à ce qu’un gouvernement de coalition a été constitué. Par ailleurs, le président Tchisekedi a dissocié cette alliance 2 années plus tard au sein d’une crise politique. Une action qu’il a enchaînée avec une accumulation suffisante de soutien pour expulser le parti Kabila hors du gouvernement.
Par la suite, le Chef d’Etat Tshisekedi, procède à la nomination d’un nouveau Premier ministre en février passé. Une nomination survenue après que l’associé de Joseph Kabila siégeant le poste ait démissionné. Une décision prise du fait que les législateurs ont porté leur voix à une écrasante majorité pour son exclusion.
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