La France continue son combat anti-terrorisme au Sahel, mais pas au Mali
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A travers l’annonce du ministre français des affaires étrangères : « Si les conditions ne sont plus réunies, pour qu’on puisse être en mesure d’agir au Mali, on continuera à combattre le terrorisme à côté, avec les autres pays du Sahel qui sont tout à fait demandeurs », c’est-à-dire, le Niger, le Tchad et la Mauritanie. Il insiste donc : « Le président de la République veut qu’on se réorganise, mais on ne part pas. »
En effet, au regard de Paris, les conditions ne sont plus remplis pour que la France continue son action militaire au Mali. La sauvegarde de la junte militaire au pouvoir et la descente des mercenaires russes de Wagner au Mali, soit au nombre de 1 000, estimé par Jean-Yves le Drian paraît être des lignes rouges qui sont franchies. De même, il fait part des entraves, aux forces opérationnelles, des collaborateurs français qui sont mis hors service du jour au lendemain, bien que des accords soient dûment écrits.
Le terrorisme au cœur du Sommet UE-UA
En effet, Paris fustige le partenariat militaire avec la Russie préservé par le Mali. Une coopération qui reste contradictoire avec ses mesures anti-djihadistes sur le territoire malien a mentionné le ministre de l’affaire étrangère, Jean-Yves le Drian. Pendant la rencontre du sommet UA-UE, qui débutera cette semaine à Bruxelles, la problématique de la lutte contre le terrorisme sera un sujet sensible. Toutefois, cette réunion donnera plus d’information sur le sort du Barkhane au Mali et de Task Force Takuba, un groupement de force spéciale, prévu pour prendre la relève dans le combat antiterrorisme au Sahel.
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