Affrontements à Tel Aviv : Israël envisage d’expulser 1 000 érythréens

Un conflit antigouvernementaux

Les affrontements ont éclaté samedi lorsque les protestations se sont intensifiées contre un événement organisé par le gouvernement érythréen, blessant près de 140 personnes, dont une douzaine de demandeurs d’asile érythréens qui ont été abattus par la police israélienne à balles réelles.

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Les affrontements ont commencé lorsque des centaines d’Érythréens antigouvernementaux ont tenté de s’opposer à l’événement à Tel Aviv. La police israélienne a déclaré que le rassemblement est une manifestation illégale et a ordonné l’évacuation des rues.

Mais la police a déclaré dans un communiqué que les manifestants avaient affronté le public, qui « avait utilisé des balles réelles contre les émeutiers », ajoutant qu’au moins 49 policiers avaient été blessés. Alors que la police et les manifestants érythréens se sont affrontés lors du rassemblement, des affrontements entre partisans et opposants du régime érythréen ont également eu lieu dans un autre quartier de Tel-Aviv.

Les érythréens en colère

Dimanche, Netanyahu a déclaré que les incidents avaient franchi une « ligne rouge ».

« Au sein du comité ministériel spécial que j’ai créé aujourd’hui, nous avons appelé à une action rapide, y compris l’expulsion d’un millier de partisans du régime (érythréen) impliqués dans ces émeutes », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Ils ne peuvent évidemment pas prétendre être des réfugiés. Ils soutiennent ce régime (érythréen). S’ils le font, ils peuvent retourner dans leur pays », a-t-il ajouté.

Selon les statistiques de juin, il y avait 17 850 demandeurs d’asile érythréens en Israël. La plupart sont arrivés illégalement via la péninsule égyptienne du Sinaï il y a des années et se sont installés dans des communautés pauvres de Tel Aviv. Ils ont laissé leur pays continuer à être dirigé par le président Isaias Afwerki depuis qu’il a officiellement déclaré son indépendance en 1993 après une guerre de trois décennies avec l’Éthiopie. Isaias Afwerki a gouverné d’une main de fer.

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