Afghanistan : mort du chef d’Al-Qaïda l’Egyptien Ayman al-Zawahiri
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Joe Biden a félicité l’opération comme un acte de « justice » et a déclaré l’espoir qu’elle donnerait « une mesure de fermeture » aux familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 faces aux Etats-Unis.
Le message du président américain sur cette opération
« La justice a été rendue et ce chef terroriste n’est plus » a annoncé le dirigeant américain Joe Biden dans une interview divulguée depuis la Maison Blanche, lundi soir.
De même, le président américain rajoute : « Samedi, sous ma direction, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne à Kaboul, en Afghanistan, qui a tué l’émir d’Al Qaïda. Zawahiri était le chef de Ben Laden. Il était avec lui pendant toutes ces années. Il était son numéro deux lors de l’attaque terroriste du 11 septembre. Il était profondément impliqué dans la planification de cette attaque. Il a joué un rôle essentiel, dans l’attentat à la bombe contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, tuant 224 personnes et en blessant plus de 4 500 autres ».
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Dans son discours, il a annoncé que les services de renseignement américains avaient suivi Zawahiri jusqu’à une maison du centre de Kaboul, où lui et sa famille se cachaient. Joe Biden a certifié l’opération la semaine dernière et elle s’est effectuée dimanche avec succès.
L’attaque a été effectuée par la CIA, d’après cinq personnes proches du dossier qui se sont exprimées sous couvert d’anonymat. Ni Joe Biden ni la Maison Blanche n’ont fourni de détails sur l’implication de la CIA dans la frappe.
Un honneur pour Joe Biden
L’opération est une victoire majeure pour l’administration Biden dans la lutte contre le terrorisme et intervient à peine 11 mois après que les troupes américaines ont quitté le pays après 20 ans de guerre.
La mort d’Al-Zawahiri a fait disparaître la figure qui a façonné Al-Qaïda plus que quiconque, d’abord l’adjoint de Ben Laden, puis son successeur depuis 1998. Al-Zawahiri est l’un des terroristes les plus recherchés au monde, et les Etats-Unis ont promis 25 millions de dollars pour toute information permettant de le retrouver. Il a pris la tête de la nébuleuse du Jihad en 2011 après la mort d’Oussama Ben Laden abattu par un commando américain au Pakistan.
Il a été déféré aux Etats-Unis pour son rôle dans les crimes à la bombe du 7 août 1998 face aux ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
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