Afrique du Sud : 21 cadavres de jeune découvert mystérieusement dans un bar de nuit
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Les cadavres ont été retrouvés à l’aube du jour, dans un bar de fortune installé dans le township de Scenery Park, à East London, a remarqué un agent de l’AFP, le porte-parole de la police provinciale, le général Thembinkosi Kinana. En effet, les corps sont âgés de 18 à 20 ans, a mentionné le policier, sans prendre le risque de faire une hypothèse sur leur décès.
Des cadavres sans signe d’agression
Dans un premier bilan, 17 décès avaient été mentionné par le porte-parole de la police, mais avant la tombée de la nuit, le rapport fait état de 21 morts. Un agent des services de santé provinciaux, Unathi Binqose, a écarté le risque d’une bousculade ou un mouvement de foule.
L’AFP à travers un coup de fil téléphonique affirme qu’ « il est difficile de penser qu’il s’agit d’une bousculade, car aucune victime ne présente de blessure ouverte visible ». Les corps, a-t-il mentionné était apparemment des étudiants qui fêtaient la fin des examens et de l’année scolaire. D’après le journal local DispatchLive, « les corps sont éparpillés, en travers des tables, sur des chaises et au sol, sans aucun signe apparent de blessure ».
Dans les diverses publications lues sur les réseaux sociaux, certains annonçaient la possibilité d’une intoxication au gaz ou d’un empoisonnement programmé collectivement. Des photos non authentifiées dévoilaient des corps dressés par terre, sans aucune blessure visible.
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Les médias télévisés locaux passaient en boucle des photos de la foule des familles et des badauds aux alentours de ce bar d’East London. La localité d’1 million de personnes localisé sur l’océan Indien, à environ 700 km au sud de Johannesburg.
Les familles victimes inconsolables
Le dirigeant du gouvernement de la province du Cap oriental Oscar Mabuyane, attristé par le drame déclare : « C’est incroyable, c’est incompréhensible, perdre ainsi vingt jeunes gens ». Une déclaration du chef présent sur les lieux du drame, un bâtiment modeste encerclé de maisons individuelles.
Plusieurs parents dont les enfants dont les enfants n’ont pas rentrées chez eux se tenaient informé aux nouvelles. En effet, certains gardes espoir de ne pas découvrir leurs enfants dans les victimes, ont déclaré les policiers qui se donnaient la lourde tâche de calmer la foule excité à découvrir.
Par ailleurs, plusieurs débits de boissons informels – intitulé « shebeens ou taverns » – sont certifiés ou tolérés au sein des townships des grandes villes de l’Afrique du Sud. Ces régions démunies auparavant réservés aux non-blancs bien avant l’apogée de l’apartheid.
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