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Afrique du Sud : 90 viols sexuels sur les enfants, un acte horrible et de cruautés sévèrement condamnée

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Un tribunal sud-africain a condamné mardi un homme ayant fait environ 90 viols, dont certains impliquant des enfants, dans une affaire qui a secoué la nation.
Un tribunal sud-africain a condamné mardi un homme ayant fait environ 90 viols, dont certains impliquant des enfants, dans une affaire qui a secoué la nation.
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Un tribunal de Palm Ridge à proximité de Johannesburg a condamné Nkosinathi Phakathi, âgé de 38 ans, pour avoir visé des écolières et obligeant des enfants à le regarder commettre 9 ans de viol compté entre 2012 et 2021.

Lumka Mahanjana, porte-parole du parquet (NPA) dans un communiqué, déclare : « Il s’en prenait à ses victimes alors qu’elles allaient ou revenaient de l’école ou du travail, le matin ou le soir (…) il s’en prenait à certaines d’entre elles à leur propre domicile ». Elle rajoute ensuite : « Il prétendait être un électricien venu réparer un chauffe-eau ou d’autres appareils ménagers et les violait (…) dans certains cas, lorsqu’il violait plusieurs personnes à la fois, il obligeait l’autre personne à regarder ».

La plupart de ses victimes étaient des écoliers, les plus jeunes avaient 9 ans et les plus âgés 44 ans, d’après les rapports du  parquet.

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Cent quatre-vingt-huit  (148) crimes

Nkosinathi Phakathi a fait des crimes dans ou à proximité d’Ekurhuleni, à l’est de Johannesburg, entre 2012 et 2021.

Il a été condamné en mars l’année dernière après avoir essayé de retourner au domicile d’une victime, ont indiqué les procureurs. La police lui a tiré dans la jambe, qui a été amputée.

Habillé dans un sweat à capuche de couleur grise, le condamné avait plaidé coupable à 148 crimes, la semaine dernière. Il s’est assis en regardant le sol mardi, posant sa tête entre son avant-bras sur deux béquilles pendant que le juge examinait sa longue liste de crimes.

Après, il a été reconnu coupable de 90 chefs de viol, forçant quatre autres à violer, forçant un enfant à regarder des rapports sexuels à trois reprises, en enlevant 43, en agressant deux et en volant quatre fois.

Son jugement doit lui être infligé début du mois de décembre. Mme Mahanjana explique à cet effet : « L’État a l’intention de demander au tribunal d’imposer une peine qui enverra un message fort, à savoir que de telles infractions de violences sexuelles ne seront pas tolérées ».

Les viols sexuels

Le verdict se prononce après une semaine que le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait déclaré que les violences sexuelles devaient être considérées comme une « pandémie » majeure touchant le pays, alors que chaque jour, un nouveau crime « horrible » apparaît toujours.

Les rapports sur les viols et les crimes sexuels ont augmenté de 13 % entre 2017/2018 et 2021/2022, pendant que les meurtres de femmes au cours des trois premiers mois de l’année ont haussé de 52 % par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres de la police.

Le chef d’Etat sud-africains a été déçu des derniers chiffres, malgré les énormes efforts des pouvoirs publics, la violence contre les femmes et les enfants prennent une grande envergure dans le pays. M. Ramaphosa rajoute donc : « Ces horreurs défient l’entendement (…) elles racontent une histoire profondément dérangeante sur notre société ».

La violence collective

La plupart des défenseurs des droits des femmes ont accusé le gouvernement de ne pas en faire assez pour combattre ces actes de violences horribles qui handicapent le pays.

L’Afrique du Sud a été affectée par une série de crimes horribles récents, dont le viol collectif de huit femmes en juillet et la découverte des corps de six femmes dans un immeuble du centre de Johannesburg le mois passé.

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