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Afrique du Sud : pollution de l’air ambiant, la ville capitale Johannesburg menacée

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En Afrique du Sud, la ville capitale de Johannesburg a sollicité l’ouverture d’une enquête sur la qualité de l’air ambiant. Une demande effectuée après le constat d’un taux élevé d’odeur de soufre.
En Afrique du Sud, la ville capitale de Johannesburg a sollicité l’ouverture d’une enquête sur la qualité de l’air ambiant
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En 2021, la présence d’odeur avait été rattachée à un taux élevé dans l’air de dioxyde de soufre et de sulfure d’hydrogène en provenance d’une usine. A cet effet, la maîtresse de conférences en météorologie, qualité de l’air et risques pour la santé environnementale à l’Université de Witwatersrand, souligne : « Nous recevons de nombreuses plaintes, même de la part de nos résidents concernant des mauvaises odeurs, qui ressemble à une odeur de soufre, ou d’œuf pourri ».

Ensuite, elle rajoute : « Et cela montre que la pollution est assez élevée dans la région. Même s’ils disent que ce n’est pas dangereux, et que ce n’est pas toxique, les produits chimiques généralement présents dans la pollution de l’air, la plupart de ces polluants auront des effets sur la santé ».

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La couche juvénile menacée

Grâce à de nouvelles études, la pollution atmosphérique a diminué l’espérance de la vie dans la ville capitale de l’Afrique du Sud. Une espérance de vie réduite de 3,2 ans, et affecte notamment les enfants. Dans ce contexte, le médecin généraliste au EXP Medical Center, Dafni Zisis, déclare : « La pollution irrite la réponse inflammatoire de vos tissus. Elle contribue à beaucoup de maladies, les maladies cardio-pulmonaires et les accidents vasculaires cérébraux, par exemple, les maladies pulmonaires obstructives chroniques, l’asthme et le cancer du poumon. Nous constatons actuellement une augmentation de l’asthme chez les enfants, et à une recrudescence chez les adolescents et les adultes et une aggravation des symptômes dans cette population ».

D’après les récentes recherches effectuées, le pays puissant en industrie du continent africain, l’Afrique du Sud possède dans son atmosphère, une quantité de particules fines 1,4 fois supérieure aux taux normaux recommandé par l’OMS.

Le risque de la population

Face à un tel taux, Raeesa Moolla affirme : « Une grande partie des études que nous examinons tiennent compte de la charge de morbidité locale et de l’impact économique et social de la maladie. Non seulement elle a un impact sur la santé, mais elle exerce une pression sur les systèmes de santé, qui sont déjà très sollicités dans notre pays. Nous avons définitivement besoin d’une réponse plus vigoureuse ».

D’après certaines études réalisées, des nations occidentales ont touché le plafond en matière de pollution atmosphérique, alors que l’Afrique du Sud continue d’observer son taux de pollution de l’air hausser.

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