Angola : justice contre la corruption, 49 militaires jugés

Dans la journée de mardi, les coupables poursuivis dans une affaire de dizaines de millions d’euros dans le cadre de la corruption, détournement de fonds publics, et abus de pouvoir sont convoqués à ce procès tenu sous une haute sécurité.

D’après le parquet, cet événement aurait été chiffré à environ 52 millions d’euros au gouvernement. En effet, les accusés étaient dans la majorité des cas en activité sous le pouvoir de l’ancien président Jose Eduardo dos Santos. L’ex-dirigeant d’Etat, accusé avoir nui à l’Angola pour s’enrichir personnellement au pouvoir. Jose Eduardo dos Santos a régné pendant 38 ans à la tête du pays.

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Un Etat anti-corruption

L’audience faite figure de la grande campagne anti-corruption démarrée par son successeur le président Joao Lourenço depuis son élection en 2017 au pouvoir. Ce dernier se porte candidat à la prochaine élection présidentielle prévue fin août. Le procès s’est ouvert au sein du centre de conférence d’une banlieue de la capitale Luanda. Les tribunaux de la nation étant trop restreints pour héberger ce procès constitué de 30 avocats et 213 témoins présentés.

D’énormes montants d’argent, particulièrement en devises étrangères, ont été découverts cachés dans des valises et des boîtes durant l’enquête. Par ailleurs, de nombreux avocats de la défense ont déjà évoqué des irrégularités au cours de l’enquête.

D’après un membre de l’opposition, Helder Chihuto, les coupables sont de « petits poissons », les cerveaux sont toujours en fuite àla justice. Ces accusés risquent un emprisonnement entre 15 et 20 ans.

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