Brésil : au moins 100 décès enregistrés dans les inondations de Petropolis
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La ville de Petropolis a connu en un temps record une quantité énorme de pluie, mardi soir, qui a dépassé la moyenne de tout un mois de février. Le retour des pires pluies datant d’un siècle. En effet, la forte quantité d’eau a entraîné le glissement de terrain et des inondations provoquant des centaines de mort et des dégâts matériels énormes. Par ailleurs, les secouristes font de leurs efforts afin de retrouver les survivants de cette catastrophe.
La population brésilienne en deuil
Suite au drame, le bilan des personnes ayant perdu la vie ne cesse de grimper au jour le jour. De même dans le rang des blessés, la situation est déplorable, où ces pluies torrentielles ont converti les rues de la ville en rivières de boue, écraser des maisons et démolir des dizaines de voitures. La défense civile de la localité installée à 60 km au nord du Rio, évoque : « A ce stade, nous avons enregistré 104 décès et les pompiers ont retrouvé 24 survivants. »
En effet, le Brésil a été touché en cette période des pluies par des précipitations particulièrement aride. Dans les zones de Bahia au nord-ouest, Minas Gerais et Sao Paulo au sud-est, les spécialistes avouent que ces Etats sont touchés par le réchauffement climatique.
De même, les pluies sont fréquemment liées au Brésil à une urbanisation souvent sévère, provoquent de fortes inondations et glissement de terrain meurtriers.
L’Etat de la catastrophe naturelle
Sur les lieux de la calamité, plus de 180 pompiers travaillent avec ardeur, où ils sont appuyés par quelque 400 militaires, fouillant les terres boueuses de la ville afin de trouver les survivant où les blessés, sans oublier de ressortir les morts. Une ville de montagne qui fût le logement d’été de l’ancienne cour impériale évitant la canicule de Rio aux 19 siècles.
En effet, cette catastrophe a frappé plus le quartier de Alto da Serra, où de nombreuses familles sont descendues sur les lieux en pleurant et en récupérant les maigres affaires qu’elles ont pu sauver. Toutefois, environ 150 habitants ont trouvé refuge dans l’Eglise Saint-Antoine située à proximité de la zone la plus frappée par la pluie. Ces populations qui ont abandonné leurs maisons déjà écroulé ou sur le point de s’effondrer. Dans cette situation, la maire de Petropolis a arrêté « l’état de calamité » et un deuil de trois jours a été porté aux familles touchées.
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