Burkina Faso : lancement de la première industrie de production de médicaments
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L’usine, construite par des acteurs du secteur privé au Burkina Faso, appelée Propharm, sur un terrain de 1,5 hectare dans la commune de Komsilga à la périphérie de la capitale Ouagadougou, assurera une « disponibilité permanente des médicaments les plus demandés » d’après les promoteurs.
Certifiée par un organisme espagnol indépendant, elle commencera à produire les premiers médicaments tels que le paracétamol 500 mg, du phloroglucinol, un antispasmodique de même qu’un « Kit de sel de réhydratation orale et du zinc, pour le traitement de la diarrhée » détaille Armel Coéfé, le directeur général de Propharm.
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De même, il rajoute : « Notre capacité de production, à l’heure actuelle, satisfait le besoin local et résout le problème de rupture drastique ». Par ailleurs, il souligne que la liste des molécules à fabriquer va s’agrandir, en particulier « avec la production de médicaments pour la prise en charge du paludisme ».
La vision du gouvernement
Le Premier ministre Albert Ouédraogo : « C’est une usine importante dans la mesure où elle va contribuer à mettre la disposition de nos populations des médicaments à moindre coût. Et même, pendant la période de la Covid-19, ces questions étaient prégnantes et tout le monde avait reconnu la nécessité de développer une production locale de médicaments. Il s’agit aussi d’une entreprise locale ce qui contribue à développer une économie résiliente ».
D’après Armal Coéfé, l’usine achève la dernière étape, l’inspection des lots produits par l’Administration nationale du médicament en vue d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché dans les prochains mois.
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