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Burkina Faso : l’espoir s’amincit pour 8 mineurs bloqués sous terre

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Le gouvernement burkinabè estime qu’il n’y a aucune « certitude » de pouvoir revoir vivants 8 mineurs coincés à plusieurs centaines de mètres sous terre. Un événement survenu il y a plus de 20 jours au sein d’une mine de zinc du Burkina Faso.
Le gouvernement burkinabè estime qu’il n’y a aucune « certitude » de pouvoir revoir vivants 8 mineurs coincés à plusieurs centaines de mètres sous terre.
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Arrivée à la date du 16 avril, huit mineurs dont six Burkinabés, un Zambien et un Tanzanien sont bloqués au sein d’une galerie souterraine de la mine de Zinc de Perkoa à une centaine de km localisé à l’ouest de Ouagadougou. La mine de Zinc est exploitée par la société canadienne Trevali Mining.

En effet, les huit mineurs ont disparu après une « inondation » engendrée par des pluies diluviennes d’après la société minière. D’après Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement, qui a honoré sa présence à Perkoa en tête d’une délégation de la présidence annonce : « Les machines mises en place pour le pompage vont à un rythme (trop lent) qui n’est pas à notre goût et ne garantit pas, si nous mettons autant de temps, que nous puissions les retrouver (vivants) comme nous le souhaitons ».

L’appareil de pompage sur le site de la mine

Dans la journée du mercredi, une organisation de crise mise en place à Ouagadougou, suite à la disparition des mineurs, a été délocalisée au sien du site de la mine. Pendant sa présence, Lionel Bilgo, annonce : « Le gouvernement a voulu être au plus près du lieu des actions de recherches pour s’assurer que tout se passe comme il faut, que l’ensemble des efforts sont mis en œuvre pour retrouver nos huit frères ».

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Il certifie que « la capacité des équipements » a été amplifiée et qu’il n’a aménagé aucun effort pour alerter des « renforts » de la part du pays voisin, le Ghana. Par ailleurs, l’un des sauveteurs affirme : « On multiplie les efforts et on fait appel à toutes les compétences ». Afin d’abaisser le niveau de l’eau très rapidement sur le site, une machine de pompage de 60 litres par seconde est rentrée en activité.

Le ralentissement des recherches en raison des pannes

Les pannes fréquentes des appareils n’ont pas permis jusqu’alors de pouvoir atteindre la « chambre de refuge » localisée à 580 mètres sous terre et dotée de kits de survie. Des kits dont les sauveteurs espèrent que les mineures qui travaillaient à 700 mètres ont pu retrouver. « On avait annoncé la date du 5 mai » pour que les secouristes atteignent la chambre de refuge, « mais malheureusement cette date » est dépassée « sans qu’on ne puisse voir nos frères ». Un désespoir exprimé par Antoine Bama, parent d’un des mineurs. Ce dernier qui garde espoir et croire au plus vite à « un miracle ».

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