Californie : Sommet 2023 des dirigeants mondiaux sur la lutte contre le cancer
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La limitation des soins
La Première Dame du Rwanda, Jeannette Kagame, a déploré que l‘accès aux soins reste trop limité pour de nombreux groupes. Elle explique à cet effet « Environ 40 % des décès liés au cancer – l’équivalent de 4 millions – auraient pu être évités par la seule mise en œuvre de stratégies efficaces de prévention du cancer, des stratégies possibles sur tous les continents, y compris dans les pays à faible revenu. C’est une réalité difficile à affronter. »
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Médecins, décideurs politiques, chercheurs et patients se sont exprimés pour souligner la nécessité d’assurer la continuité des services de lutte contre le cancer, même dans des situations de crise.
Le coût élevé de traitement
Le Dr Nazq Hamad, directeur du centre collaborateur de l’Université d’Addis-Abeba à Toronto, a déclaré que : « Nous pensons toujours que la santé est un produit de la paix, mais nous devons penser que la paix peut découler de la santé. En effet, dans toutes les régions où se déroulent ces conflits, le cancer constitue l’une des principales menaces pour la santé… »
Compte tenu du coût des traitements contre le cancer, ils peuvent être considérés comme adaptés uniquement aux patients des pays à revenu élevé. Pour l’oncologue Miriam Mutebi, il suffit d’améliorer le dépistage des populations mal desservies et de permettre l’accès à des soins de qualité contre le cancer, quel que soit le sexe ou le statut socio-économique. Elle s’explique alors, « il s’agit de faire passer un message sur les investissements dans le domaine de la santé et les dividendes qui en découlent, en détectant les cancers plus tôt, en réduisant les coûts pour le système et en rendant les membres de nos communautés plus productifs »
Selon l’Organisation mondiale de la santé, 10 millions de personnes mourront en 2020, le cancer étant l’une des principales causes de décès dans le monde. Un cancer sur trois est causé par le tabac, l’alcool ou une mauvaise alimentation.
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