CEDEAO : l’armée prête à faire une intervention au Niger en cas d’échec des négociations
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L’avancé des négociations
Le général Christopher Gwabin Musa, chef d’état-major de la défense nigériane, a expliqué que « l’armée n’est qu’un outil du gouvernement et de la CEDEAO » et qu’aucune action ne sera entreprise tant que « le comité de la CEDEAO n’aura pas pris une décision finale ».
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Même avec une date du jour J fixée pour le déploiement d’une « force en attente », la CEDEAO n’interviendrait militairement qu’en cas d’échec des négociations. La coalition a également mis en garde contre un dialogue sans fin avec la junte nigérienne.
L’intervention armée en cas d’échec
Abdel-Fatau Musah, explique « Nous sommes prêts à partir dès que l’ordre sera donné », a déclaré le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO. Au moment où nous parlons, nous préparons toujours [une] mission de médiation dans le pays, nous n’avons donc fermé aucune porte. »
Toutefois, la CEDEAO fait l’effort de trouver un point d’entente pacifique avec les dirigeants militaires nigériens, et explique « Le jour J a été décidé. Nous avons déjà convenu et affiné ce qui sera nécessaire pour l’intervention. »
La CEDEAO s’emploie à empêcher un coup d’État dans la région. Après le Burkina Faso et le Mali, le coup d’État au Niger a été considéré par la communauté internationale et la CEDEAO comme « un coup d’État de trop ».
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