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Centrafrique : l’état critique de l’économie et de la finance du pays

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L’état de l’économie publique en Centrafrique, deuxième nation le moins développé au monde d’après l’ONU et en situation de guerre civile il y a 9 ans est critique. Une situation déclarée par le ministre de l’Economie à travers un communiqué divulgué mercredi à l’AFP.
L’état de l’économie publique en Centrafrique, deuxième nation le moins développé au monde d’après l’ONU et en situation de guerre civile il y a 9 ans est critique.
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M. Hervé Ndoba, déclare donc que « la situation s’annonce très préoccupante pour la trésorerie de l’Etat », et affirme une « situation alarmante ». Ensuite, il rajoute que « l’avenir paraît très incertain pour les finances publiques et l’économie nationale ».

La Centrafrique, nation constituée d’à peu près 5,5 millions de personnes est la scène depuis 2013 d’une guerre civile. Néanmoins, les tensions du conflit sont considérées modérées depuis 2018. En juin 2021, la France, ancienne puissance de la colonisation, avait déclaré l’embargo « jusqu’à nouvel ordre » de son apport financier estimé à hauteur de 10 millions d’euros à l’égard de la Centrafrique, condamné « complice » d’une campagne antifrançaise pilotée par la Russie.

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L’agressivité rebelle

En décembre 2020, la Russie a déployé très rapidement des paramilitaires pour soutenir l’armée pauvre du Chef d’Etat Faustin Archange Touadéra, pour faire face à l’agressivité rebelle qui touchait Bangui.

L’ONU, la France et des ONG internationales pensent qu’il s’agit en effet de « mercenaires » de la troupe de sécurité privé Wagner. Par ailleurs, le pouvoir Centrafrique a mis la nation sous l’influence de cette troupe russe qui « s’empare » des ressources du pays en contrepartie de son apport militaire.

D’après l’annonce du ministère de l’Economie, elle affirme : « En l’absence des financements extérieurs, l’Etat n’est plus en mesure d’exécuter le budget initial de manière intégrale ». Ensuite, il évoque de même que « des coupes de 40 à 60 % dans le budget » de quelques ministères, sans apporter des précisions sur cela.

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