Corne de l’Afrique : la sécheresse aigüe ouvre la porte à la famine, la maladie et la mortalité croissante
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Une sécheresse incontrôlable
Une femme de la région explique : « J’ai perdu 10 vaches et un âne à cause de la sécheresse. Quand j’ai quitté ma maison pour venir à Baidoa, ça a été un long voyage. Nous avons dû nous arrêter plusieurs fois en chemin. Nous avons marché jusqu’à Burkhaba et ensuite, nous avons réussi à trouver un transporteur jusqu’à Baidoa ».
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La sécheresse a tué des milliers de personnes en Somalie, dont près de 900 enfants de moins de cinq ans et la famine imminente pourrait augmenter considérablement le bilan déjà horrible. D’après les Nations unies, un demi-million d’enfants risquent de mourir. Le Programme alimentaire mondial (PAM) demande de l’aide.
L’appel au soutien sanitaire
Le responsable de la communication du PAM en Somalie, Petroc Wilton évoque : « L’aide alimentaire seule ne permettra pas d’arrêter le nombre massif de morts que peut entraîner une famine. Ce qui tue dans une famine, c’est la maladie, le manque d’hygiène, parce que les gens qui ont faim sont plus faibles et plus sensibles, il faut donc une réponse intégrée : la nourriture et la nutrition oui, mais aussi les abris, l’hygiène, l’accès à l’eau potable. Il est absolument essentiel de réunir tous ces éléments et d’obtenir le soutien du monde entier à cet égard ».
En manque d’aide, la vie d’un million de personnes dans la Corne de l’Afrique est une menacée grave de la famine dans les prochains mois, déclare les Nations unies. À la fin du mois de septembre, l’organisation mettait en amont 19 pays enregistrés comme des « points chauds » de la grande faim dans le monde entier. Parmi ces derniers, se retrouvent 5 pays placés en « alerte rouge maximale » tels que : la Somalie, l’Éthiopie, le Nigeria et le Soudan du Sud, mais aussi le Yémen et l’Afghanistan.
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