Egypte : changement climatique, la nouvelle stratégie de lutte du pays

La vulnérabilité de l’Egypte face aux enjeux climatique

Au cours de l’exposition du nouveau programme national sur le changement climatique dénommé NCCS 2050, le Premier ministre égyptien Mustafa Madbouly a évoqué l’impact des enjeux climatiques sur le pays. A cet effet, il déclare que l’Egypte fait partie de l’une des nations les plus fragilisée en matière de changement climatique. Dès lors, le président de la République égyptienne a notifié la nécessité de lutter contre le changement climatique. Ainsi, il décrit ces enjeux climatiques comme un danger pour la sécurité nationale.

Pour ce faire, le chef d’Etat souligne dans son discours, lu par le Premier ministre en disant : « Le changement climatique est considéré comme l’une des questions les plus importantes qui nous concernent, nous et le monde entier, en raison des menaces qu’il fait peser sur le développement durable, ce qui affectera le plan de développement, la sécurité alimentaire et la disponibilité de l’eau. Il aura donc un impact sur la sécurité nationale, car le monde souffrira d’une augmentation des taux de pauvreté et d’autres défis ».

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La nation égyptienne hébergera la 27e conférence des Nations Unis sur le changement climatique au sein de la station balnéaire de Sharm el-Sheikh, sur la mer Rouge, en novembre. Par ailleurs, le ministre égyptien de l’environnement a déclaré que le budget de réalisation de la nouvelle stratégie nationale du plan NCCS 2050 est évalué à peu près 211 milliards de dollars US pour la stratégie d’atténuation et un budget de 133 milliards de dollars US pour la stratégie d’adaptation.

Projet de production d’ammoniac

A l’entame de l’année 2022, l’Egypte a signé avec la compagnie norvégienne Scatec, un acte de partenariat d’un budget de 5 milliards de dollars. En effet, le Scatec, est une société spécialisée dans les énergies renouvelables, dont le protocole d’accord vise à la création d’une usine dans zone du canal de Suez. Une usine sur le territoire égyptien spécialisé dans l’élaboration de l’ammoniac vert grâce à d’hydrogène vert.

La mise en service de l’usine est prévue pour l’horizon 2025, et devrait être capable d’élaborer une tonne d’ammoniac vert par an. Néanmoins, un programme d’expansion d’une capacité de trois tonnes par an est envisagé sur le long terme par la présidence égyptienne.

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