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Egypte : le gouverneur de la banque centrale renonce à ces fonctions

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Le gouverneur de la banque centrale égyptienne, Tareq Amer, a démissionné mercredi alors que l'inflation atteignait 15 % et qu'une monnaie plus faible continuait de réduire le pouvoir d'achat des ménages, ont rapporté les médias officiels.
Le gouverneur de la banque centrale égyptienne, Tareq Amer, a démissionné mercredi alors que l'inflation atteignait 15 %
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Le chef d’Etat Abdel Fattah al-Sissi a accepté la démission de Tareq Amer, à la fonction de gouverneur de la banque centrale depuis 2015 et dont le mandat s’achève en 2023. Une démission suivie d’une nomination de Tareq amer en tant que conseiller du président. Une succession d’action rapportée par le quotidien Al-Ahram. Le nom de son successeur n’a pas été dévoilé dans aussitôt.

La livre égyptienne est maintenant dévaluée pour la deuxième fois dans l’historique, s’échangeant à 19,1 livres contre le dollar mercredi. Un chiffre qui n’a été franchi qu’une seule fois au cours de l’hiver brutal de 2016.

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La crise incline l’économie égyptienne

L’Egypte a de nouveau dévalué sa monnaie le 21 mars et l’inflation s’envole davantage. Le pays arabe le plus peuplé, le plus grand importateur mondial de blé, principalement de Russie et d’Ukraine subit les retombées du conflit entre les deux pays, qui a débuté en février.

L’inflation en Egypte est désormais de 15 %, tirée par la hausse des prix des denrées alimentaires pouvant atteindre 66 %. D’une population de 103 millions d’Egyptiens, 30 millions sont considérés comme pauvres, et beaucoup d’autres sont dans des conditions précaires, d’après la Banque mondiale. L’agence Moody’s évalue désormais que l’Egypte est confrontée à un risque sérieux de troubles sociaux intenses en raison de la crise économique. Elle a changé la note de « stable » à « négative ».

De même, elle s’inquiète notamment de la fonte des réserves en devise, qui sont passées de 41 milliards de dollars en février à 33,1 milliards de dollars fin juillet, d’après la banque centrale. Bien que l’Arabie Saoudite soit un allié clé du régime d’Abdul Fattah al-Sisi, elle a déposé 5 milliards de dollars fins mars.

Une doléance de prêt à la FMI

La ville capitale Caire est en pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un nouveau prêt, tandis que la recette du pays est d’environ 160 milliards de dollars est aux prises avec une dette publique pouvant atteindre 90 % du PIB.

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