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Etats Unis : alliance majeure avec le Qatar, un souhait de Joe Biden

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Le président Emir du Qatar, a été accueilli à la maison blanche, le 31 janvier. Dans son entretien avec le président Joe Biden, une variété de sujet sont abordés allant du gaz à l’Afghanistan aux relations commerciales. Il faut remarquer que l’Emirat a su tissé des relations essentielles avec les Etats-Unis.
Le président Emir du Qatar, a été accueilli à la maison blanche, le 31 janvier. Dans son entretien avec le président Joe Biden, une variété de sujet sont abordés allant du gaz à l’Afghanistan aux relations commerciales. Il faut remarquer que l’Emirat a su tissé des relations essentielles avec les Etats-Unis.
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Premier chef d’Etat reçu à la maison blanche cette année, le président Emirat est également le premier dirigent du Golf qui a été reçu depuis la prise de pouvoir de Biden. Tout cela, parce que l’Emirat a réussi à se rendre indispensable pour les Etats-Unis. C’est ce que souligne l’émir Al-Thani en disant : « Je crois que nous avons montré à quel point nous pouvons travailler ensemble et coopérer pour ce que nous avons fait pour l’Afghanistan. Nous sommes très fiers d’avoir pu évacuer une dizaine de milliers de personnes d’Afghanistan. »

Le Président Joe Biden conçoit que sans l’apport du Qatar, l’évacuation d’Afghanistan auraient été encore plus complexe. Par conséquent, le pays deviendra un allié majeur en dehors d’Otan. Dans cette perspective, il désire amplifier la relation, mentionnée par le chef d’Etats des Etats-Unis : « L’émir et moi-même avons beaucoup à discuter. La sécurité dans le Golf et le plus largement au Moyen-Orient. Assurer la stabilité de la production globale d’énergie, continuer votre travail en commun pour soutenir le peuple afghan et renforcer la coopération commerciale et les investissements entre nos deux pays. »

Par ailleurs, l’émir apporte du Qatar une offre d’un gros contrat de 20 milliards de dollars pour financer des avions-cargo Boeing.  Par contre, concernant la distribution de gaz à l’Europe en cas de coupure de la source russe, il reste à l’écart. Une position prise parce que son pays est déjà au maximum de ces capacités de production. De même, la majeure partie de ces exportations va en direction des clients asiatiques.

Cependant, l’émir stipule qu’il pourrait remplacer 75 % du gaz russe qui ne parviendrait pas si on coupait la totalité des tuyaux russes. Le gaz russe serait donc remplacer par un gaz naturel liquéfié qui proviendrait en partie du Qatar (…) Un gaz qui aurait pour destination les pays asiatiques et qui serait rerouté vers l’Europe avec des prix très élevés.

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