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ÉTHIOPIE-ÉRYTHREE: Les Etats-Unis imposent des restrictions de visa à des responsables érythréens et éthiopiens

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Le gouvernement américain a décidé d'imposer des restrictions de visa à des leaders érythréens et éthiopiens. Ces derniers accusés d'avoir attiser le conflit au Tigré en n'ayant « pas pris de mesures significatives pour mettre fin aux hostilités ».
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Ce dimanche 23 mai, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré dans un communiqué que « Le peuple au Tigré continue de souffrir de violations des droits humains, d’abus, d’atrocités, et a urgemment besoin d’une aide humanitaire qui est bloquée par les militaires éthiopiens et érythréens ainsi que par d’autres acteurs armés ». « Malgré un engagement diplomatique important, les belligérants du conflit au Tigré n’ont pas pris de mesures significatives pour mettre fin aux hostilités ou pour parvenir à une résolution pacifique de la crise politique ».

D’après lui, les restrictions de visa annoncé visent uniquement « d’actuels ou d’anciens responsables gouvernementaux éthiopiens ou érythréens, des membres des forces de sécurité et d’autres personnes pour inclure des forces régionales et irrégulières de l’Amhara et des membres du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ».

Les États-Unis prévoient aussi des restrictions de grande ampleur en matière d’assistance économique et sécuritaire à l’Éthiopie, mais ils ne cesseront leur aide humanitaire dans les domaines de la santé, l’alimentation et l’éducation.

« Les États-Unis condamnent dans les termes les plus forts les tueries, les déplacements forcés, les violences sexuelles systémiques et les autres violations et abus des droits humains », a ajouté M. Blinken. « Nous sommes également horrifiés par la destruction des biens publics comme les points d’eau, les hôpitaux et les infrastructures médicales qui se produisent au Tigré ».

Lors d’un point presse le 17 mai, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, originaire du Tigré avait qualifié la situation dans la région d’horrible. Car de nombreuses personnes y meurent de faim et des viols se multiplient.

Le 4 novembre, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avait lancé une opération militaire contre les autorités tigréennes, issues du front de libération du peuple du tigré , en dissidence vis-à-vis du pouvoir central. Les combats se poursuivent dans la région, où la situation humanitaire critique alarme la communauté internationale.

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