Ethiopie : Les migrants rapatriés racontent leurs traumatismes

Le voyage sans espoir

Chaque année, des centaines de milliers de personnes, pour la plupart des Éthiopiens, entreprennent le périlleux voyage à travers la Corne de l’Afrique. Famine, torture, vol, « retour » dans leur ville natale, ils ont raconté les horreurs qu’ils ont vécues au cours de leur voyage infructueux.

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Abu Gizaw Assefaw raconte son cauchemar « J’ai été emprisonné et battu pour de l’argent. J’ai une cicatrice dans le dos qui dure depuis cinq mois. Ils ont torturé mes amis avec du métal chauffé. »

Ces candidats au départ ont pris par la Route de l’Est. Voyagez à travers des déserts brûlants, des mers tumultueuses et des zones de guerre actives. Alors que la majorité des personnes empruntant la route de l’Est sont des hommes, le nombre de femmes doublera pour atteindre 106 700 d’ici 2022, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Le cauchemar des rapatriés

Neyima Mohammed, 18 ans, a tenté de s’implanter en Arabie Saoudite après l’échec de sa petite entreprise d’épicerie.

Elle s’exclame sur la situation « Beaucoup de nos amis sont morts sur la route, un bateau a coulé et beaucoup se sont noyés dans la mer. Après avoir traversé la mer, au Yémen, nous avons eu un accident de voiture. Beaucoup de nos amis ont été blessés et beaucoup ont perdu la vie. Nous les avons déposés sur la route parce qu’il n’y avait pas de cimetière. Les vautours se sont attaqués à leurs cadavres. »

De l’autre côté de la médaille, ces rapatriés croient qu’il est préférable de rester dans leur pays malgré la pauvreté plutôt que de prendre des risques pour des raisons financières.

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