France : la résidence du président sénégalais Léopold Sédar Senghor bientôt accessible aux touristes

Au sein de son testament, l’ancienne première dame sénégalaise, Colette Senghor, morte le 19 novembre 2019, dont toute la famille normande a fait une doléance : « Que cette maison du poète soit un lieu vivant accessible au public » d’après la mairie de Verson. »

Le parcours de la première dame sénégalaise

D’après la volonté de Colette Senghor conformément à son testament dévoile : « C’est une première mondiale. La succession a pris deux ans et demi, mais ça se termine bien : nous sommes propriétaire depuis le 7 juillet du parc, de la maison, du mobilier ». Par ailleurs, l’adjointe au maire de Verson, Marie-Hélène Brioul, a indiqué qu’il y avait aussi environ 25 mètres cube de paperasse, selon le souhait de la seconde épouse de l’homme politique, Colette Senghor.

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En 1957, le couple passe des étés en région normande avant de s’y installer définitivement au début des années 1980, d’après la mairie. Le poète et académicien y est décédé en 2001.

Lors des journées du patrimoine, les 17 et 18 septembre, le public se verra proposer des visites guidées de la maison de pierre blanche aux nombreuses fenêtres, et il aura également accès à son grand parc boisé, a précisé Mme Brioul. Le travail est prévu, en matière de défraîchisse, de nettoyage, mais il va être fait une seconde fois pour assurer la propriété de la résidence.

Le bibliothèque de Léopold

D’après Mme Brioul, la maison contenait « quelques cahiers » du poète. Mais la majorité des archives dont Wilson a hérité ne sont pas encore accessibles au public. Les archives sont conservées dans un hangar à Bretteville-sur-Odon, entre Verson et Caen, et nécessitent encore un inventaire précis.

Dans ces archives particulièrement, sont présents des courriers avec d’autres dirigeant d’Etat, d’après Mme Brioul. Cependant, il est probable de découvrir aussi des documents qui concernent « l’académicien, le poète ».

Mme Brioul détaille : « On est beaucoup sollicités par des chercheurs qui s’intéressent au contexte dans lequel il a écrit, les premiers jets d’une élégie pour arriver jusqu’à l’élégie finale. Il écrivait sur des petits cahiers et puis après ça prenait forme ».

D’après l’élue, des ouvrages qui ont conduit à la publication se trouvaient à la Bibliothèque nationale de France. La mairie réfléchit toujours à la manière de garder la maison ouverte au public à long terme.

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