Guerre en Ukraine : l’obsession de Vladimir Poutine à anéantir la nation ukrainienne

La fermeture des espaces aériens des pays d’Europe au Russie

Sans être détourné de son objectif par le jeu des sanctions punitives, la Russie s’est bien préparé en prenant ses propres mesures de riposte. Elle a commencé par l’interdiction des vols britanniques à destination et dans son espace aérien en représailles à l’interdiction semblable des vols Aeroflot par le Royaume-Uni.

De même, la France, l’Italie, l’Allemagne, le Canada et plein d’autres pays, inclure les pays baltes limitrophes de la Russie se sont rallié au Royaume-Uni en fermant leur espaces aériens aux compagnies russes.

L’UE, les Etats-Unis et les puissances occidentales en « UN » contre la Russie

En effet, pendant que le Kremlin portait ses forces sur l’extension des attaques contre l’Ukraine, la majorité des agressions se déroulaient dans une seule direction. Face à une telle situation, les Chefs d’Etat de l’Union européenne ont discuté jusqu’à l’aurore le vendredi afin de dénicher des moyens pour frapper Vladimir Poutine encore plus durement que la série de sanction qui l’ont été infligée.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a évoqué : «  Nous frappons le régime à tous les niveaux et nous le frappons le plus durement. » En effet, les 27 Etats membres de l’UE et d’autres puissances coloniales, tel que l’Etats-Unis et le Royaume-Uni, se sont mis en accord pour une série de sanctions pointée sur le secteur bancaire, les raffineries du pétrole et le secteur de la défense. A cet effet, les procédures d’approbation seront prises en charge par les ministres des affaires étrangères.

Pendant que la Russie envahissait l’Ukraine et sa capitale Kiev, les grandes puissances occidentales préparaient des fortes mesures visant à « asphyxier l’économie russe. » Selon les propos du ministre français des affaires étrangères Jean-Yves le Drian. Pour l’Otan, elle cherche à renforcer son flanc oriental et prévoit une organisation d’un sommet virtuel des chefs de gouvernement, qui connaîtra la présence du président des Etats-Unis Joe Biden.

A travers des termes inédits depuis la guerre froide, les menaces sortent de partout et se divulguent dans la société, incluant le sport. A commencer par la finale de la Ligue des champions de l’UEFA prévu pour le 28 mai, et qui a été retiré de Saint-Pétersbourg. Cette finale se jouera à Paris, après l’intervention du Chef d’Etat Français Emmanuel Macron.

Les sanctions des pays asiatiques et pacifiques contre la Russie        

En effet, les sanctions ne se sont pas limitées aux puissances occidentales. Les pays d’Asie et du Pacifique ont rejoint les Etats-Unis, l’UE et d’autres pays occidentaux en gonflants les mesures punitives contre les structures financières et les grandes entreprises russes. De même, les nations ont également établi le contrôle des exportations ayant pour but de priver les industries et l’armée russe de semi-conducteurs et divers produits de haute technologie.

Quant au Japon, le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré : « Le Japon doit clairement montrer sa position, à savoir que nous ne tolérons jamais toute tentative de modifier le statut quo par la force. » Dans cette décision, il annonce de nouvelle sanction comprenant le gel des visas et des avoirs de groupes, de banques et d’individus russes. De même, la suspension des semi-conducteurs et d’autres biens sous la restriction des organismes russes en liaison avec l’armée.

Dans la même perspective, le Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern a annoncé qu’ « un nombre indispensable de vie innocente pourrait être perdu à cause de la décision de la Russie. » De ce fait, il déclare un embargo sur les voyages ciblés contre les autorités russes ainsi que d’autres mesures. Par ailleurs, le Taiwan affirme sa position d’être en accord avec les sanctions économiques, sans toutefois préciser en quoi ils s’agiraient. Ces punitions pourraient être portées sur les exportations de puces à semi-conduction dont le Taiwan est le producteur dominant.

A lire aussi : Ukraine : l’invasion de l’armée russe

La position surprise de la Chine

Au moment où la majorité des pays d’Asie soutient l’Ukraine dans cette guerre déclenchée par la Russie, la Chine continuée de proclamer les sanctions envers la Russie et condamne les Etats-Unis et ses alliés de provoquer Moscou. Dans cette accusation, Pékin, craignant la puissance des Etats-Unis en Asie, se rallie de plus en plus par sa politique étrangère avec la Russie pour faire face à l’Occident.

Dans cette position, Scott Morrison, le Premier ministre australien dénonce : « Le gouvernement chinois donne suite à l’assouplissement des restrictions commerciales en Russie et c’est tout simplement inacceptable. » Il rajoute ensuite : «  Vous n’allez pas jeter une bouée de sauvegarde à la Russie au milieu d’une période où ils envahissent un autre pays. »

Par ailleurs, le président sud-coréen Moon Jae-in a annoncé que sa nation se joindrait aux mesures punitives internationales sans envisager des sanctions unilatérales.

Dans la journée du jeudi, Vladimir Poutine reçoit l’appel téléphonique du Premier ministre indien Narendra Modi qui appelle à la « cessation immédiate de la violence. » Pour ce faire, le représentant permanent indien à l’ONU ne condamne point la Russie ni reconnaître la souveraineté de l’Ukraine. Cette décision prudente montre la position délicate de l’inde. Néanmoins, cette déclaration dépend étroitement de la nation russe, un allié historique pour ses équipements militaires, où ces dernières années sont consacrées aux renforcements des liens.

Les mesures d’aide pour la nation ukrainienne

Aux Nations-Unis, 20 milliards de dollars ont été déployés par les autorités pour renforcer les opérations humanitaires de l’ONU en Ukraine. Toutefois, le conseil de sécurité de l’ONU devrait se réunit pour voter une opération condamnant la Russie, et imposer le retrait immédiat de toutes ses forces armées. Par ailleurs, Moscou peut y mettre son véto.

Cependant, l’Agence de sécurité aérienne de l’UE a déployé à 200 miles nautiques le territoire aérien qu’elle examine comme risquée et met en garde contre : « La menace de tirs de missile vers et depuis l’Ukraine. » En effet des événements ukrainiens et de leurs partisans était attendus vendredi dans toute l’Asie et l’Europe. La couleur nationale de l’Ukraine, le bleu et le jaune retentissait aux seins des bâtiments, des stades…

A lire aussi : Burundi : HRW ouvre une enquête suite à l’incendie de la prison de Gitega