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Guerre Russie/ Ukraine : la monnaie chinoise « Yuan», une alternative pour la Russie de passer à travers les sanctions contre son système financier

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Les sanctions financières infligées par l’UE, les Etats-Unis et d’autres nations suite à l’invasion de la Russie en Ukraine continuent de bouleverser le marché russe. En effet, pour Moscou, la possibilité de contourner ces sanctions peut passer par la monnaie chinoise. Alors que les actifs en yuans de la Banque centrale russe sont estimés à 80 milliards de dollars.
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La Banque Chinoise, un allié financier à la Russie

La Banque centrale de la Russie comptabilise au total 80 milliards de dollars, et 60 milliards de dollars pour le fond souverain national russe. De ce fait, les analystes du cabinet ANZ Research estiment que les deux structures financières russes constituent au total le quart des avoirs étrangers en obligations chinoises. Par conséquent, la Banque centrale de la Chine est la mieux placée en ce moment, possédant la capacité d’amortir les sanctions contre le système financier russe.

Cependant, cela reste insuffisant. Le gel des réserves de changes en dollars de la Banque de Russie a provoqué une ruée au sein des guichets des banques chinoises. Par ailleurs, les entreprises russes essaient l’ouverture des comptes dans les structures financières de la Chine. Deuxième économie mondiale, la Chine pourrait permettre aux structures russes d’effectuer leurs transactions directement en monnaie chinoise « le yuan ».

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L’alternative d’éviter le système occidental « Swift »

En effet, les échanges en renminbi (RMB) connue sous le nom la « monnaie du peuple » de Mao, ont débuté à la fin des sanctions imposées à la suite de l’annexion de la Crimée, dès 2014, et qui devrait connaître une accélération. Toutefois, la Chine rejet les sanctions qualifiées « d’unilatérales » et donc prétend continuer. Une position prise bien que l’invasion d’un pays souverain à commencer « normalement » avec le voisin russe.

Un soutien de la Chine qui pourrait passer par le système de paiement interbancaire transfrontalier chinois, le Cips, élaboré pour contrecarrer le système occidental Swift. Le Swift dont la Russie a été déconnectée suite à l’invasion de l’Ukraine.

Les neufs premiers mois de l’année dernière selon Reuters, montraient que la Russie et la Chine ont effectué 8,7 % de leurs transactions en rouble. De même, 7 % d’échange a été effectué dans d’autres devises dont le reminbi. Alors que 36, 6 % du commerce sino-russe a été réalisés en dollars et 47, 6 % en euros.

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