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KENYA: Facebook ne sera pas suspendu avant les élections présidentielles

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La Commission nationale pour l'intégration et la cohésion (NCIC) a déclaré la semaine dernière qu'elle avait écrit à Meta, le groupe détenant Facebook, pour exiger une réponse aux allégations de faiblesse des contrôles dans la modération du contenu sur sa plateforme en vue des élections présidentielles qui se dérouleront le mois prochain. Elle a menacé de suspendre les activités de Facebook si dans les sept jours suivant, il ne se conforme pas à la régulation en vigueur.
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Mais le Ministre kenyan des TIC, Joe Mucheru a déclaré que les médias, y compris les médias sociaux, continueront de jouir de la liberté de presse dans le pays. La NCIC « aurait dû procéder à une large consultation, car ils n’ont pas le pouvoir de faire fermer quelqu’un. Ils ne délivrent aucune licence à qui que ce soit« .

Le ministre de l’Intérieur, Fred Matiang’i, a tweeté sur son compte « le droit des Kenyans à la liberté d’expression est inscrit dans la Constitution et, en tant que gouvernement, nous n’avons pas l’intention de porter atteinte à ce droit. Ceux qui ont exprimé leur opinion sur la fermeture des médias sociaux l’ont fait à titre personnel… ».

La semaine dernière, un rapport des groupes de défense des droits Global Witness et Foxglove a révélé que Facebook avait approuvé des publicités promouvant des discours haineux et d’incitation à la haine avant les élections. Un porte-parole de Facebook a répondu qu’ils avaient renforcé les contrôles sur ses plateformes afin de faciliter l’identification et la suppression des contenus susceptibles d’entraîner des violences liées aux élections. Mais que, malgré les efforts déployés, « il y aura des choses que nous manquerons ou que nous supprimerons par erreur, car les machines et les personnes font des erreursC’est pourquoi nos équipes surveillent de près la situation et traitent ces erreurs aussi rapidement que possible« .

Il y a quatre ans, les dirigeants du cabinet de conseil britannique Cambridge Analytica, qui aujourd’hui n’existe plus ont apparemment été pris en photo en train de se vanter du contrôle qu’ils avaient exercé sur les élections présidentielles contestées de 2017 au Kenya. Ils ont été accusés d’avoir exploité les données personnelles des Kényans sur Facebook pour favoriser la victoire du président Uhuru Kenyatta.

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