La Libye expulse près de 1 000 immigrants égyptiens et nigérians

Les migrants, parmi lesquels 664 Egyptiens et 300 Nigérians, se sont rassemblés dans la matinée au siège de l’agence chargée de lutter contre l’immigration clandestine à Tripoli avant d’être expulsés.

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Les Égyptiens seront transportés par bus jusqu’au poste frontière d’Emsaed, à près de 1 400 kilomètres à l’est de Tripoli. Le général Mohammed Barda, chef de l’agence anti-immigration clandestine du ministère de la Défense, a déclaré à l’AFP que les Nigérians avaient été emmenés à l’aéroport de la capitale pour préparer un vol de retour vers leur pays.

La révolte de l’Etat contre l’immigration clandestine

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, divisée entre les autorités orientales et occidentales et est devenue une plaque tournante pour des dizaines de milliers de migrants cherchant à rejoindre l’Europe par la mer.

Cependant, des milliers d’autres personnes, en particulier des Égyptiens, y vivent illégalement depuis des années, travaillant dans l’agriculture, la construction ou le commerce, notamment dans et autour de la capitale. Lors de deux opérations similaires, la Libye a rapatrié 600 Égyptiens le 6 novembre et 250 Tchadiens et Nigériens le 28 novembre.

Selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), il y aurait plus de 700 000 migrants sur le territoire libyen, principalement des Nigériens et des Egyptiens.

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