La suspension de 53 médias de presse radio et télévisée au Nigeria
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L’annonce de la suspension de 53 radios et chaînes de télévision a déclenché une vague d’indignation dans le pays. Cependant, Malam Balarabe Ilelah, président de la Commission nationale de régulation de l’audiovisuel (NBC), a insisté sur le fait que la mesure n’a « rien de politique ».
Au cours d’une conférence de presse à Abuja vendredi passé, il a annoncé que les diffuseurs impliqués n’avaient pas renouvelé leurs licences dans le délai fixé. En mentionnant la révocation de la licence, M. Ilelah a appelé les médias impliqués à cesser leurs activités dans les 24 heures, rappelant que la continuité des activités de la station débitrice serait illégale et constituerait une menace pour la sécurité nationale.
Suscitant de vives critiques, la commission a finalement opté pour un prolongement du délai pour les médias dans de tels cas. Pour bloquer la fermeture, deux associations ont déposé une plainte mercredi, affirmant que de telles actions paralysaient la liberté d’expression et d’information des Nigérians.
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