La température de la Terre dépasse la limite à cause des énergies fossiles
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La terre en crise
Dans un document, une équipe internationale de 59 scientifiques a étudié les causes des vagues de chaleur extrêmes qui ont dévasté des pays du monde entier l’année passée.
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Les températures ont augmenté de 1,43°C en 2023, le réchauffement climatique induit par l’homme augmentant de 0,26°C par décennie, contre 0,25°C l’année précédente. Même si la différence n’est pas significative, le taux de cette année est le plus élevé jamais enregistré.
La montée des températures l’année passée n’était pas qu’un simple incident. Sonia Seneviratne, co-auteur de l’étude, a déclaré que le mois de septembre était particulièrement inhabituel.
La scientifique, climatologue suisse déclare alors : « L’accélération, si elle devait se produire, serait encore pire, comme si l’on atteignait un point de basculement mondial, ce serait probablement le pire scénario ». « Mais ce qui se passe est déjà extrêmement grave et a déjà des répercussions majeures. Nous sommes en pleine crise. »
La surexploitation des combustibles fossiles
L’accumulation du CO2 (dioxyde de carbone) provoquée par l’utilisation accrue de combustibles fossiles contribue largement à la montée de température.
Le bilan souligne que si le monde continue à utiliser du pétrole, du charbon et du gaz naturel, le seuil mortel de +1,5°C fixé lors de l’Accord de Paris sera bientôt franchi.
Ce constat est en accord avec les conclusions des recherches précédentes, qui suggéraient que d’ici 2029, la Terre serait probablement confrontée à un réchauffement d’au moins 1,5 °C si les niveaux d’émissions demeurent inchangés. Lorsque la température augmente entre 1,5 et 2 °C, l’ONU estime qu’il y a de fortes chances que des modifications majeures se produisent dans les écosystèmes terrestres.
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