Le Rwanda et le Cameroun restructurent leurs armées

Les retraites précoces

Au Rwanda, le président Paul Kagame a démis de ses fonctions des centaines de soldats, au moment même où de jeunes soldats étaient promus au sein de la sécurité nationale. De nouveaux généraux ont également été nommés pour diriger les divisions militaires dispersées à travers le pays. Un communiqué des Forces de défense rwandaises (RDF) indique que M. Kagame a approuvé le départ à la retraite de 12 généraux, 83 officiers supérieurs et six officiers subalternes.

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Par ailleurs, 86 sous-officiers supérieurs seront mis à la retraite. Quelque 678 soldats ont été licenciés après l’expiration de leur contrat, et 160 autres soldats ont été licenciés pour raisons médicales. Des personnalités éminentes de la guerre de libération du Rwanda de 1994, notamment les généraux James Kabarebe, le général Fred Ibingira et le lieutenant-général Charles Kayunga, sont tous des retraités. Kabarebe et Kayunga sont tous deux chefs d’état-major de l’armée rwandaise.

Nouvelles nominations

Le même jour, Kagame promeut plusieurs jeunes officiers au grade de colonel et nomme de nouveaux généraux pour diriger les divisions militaires. Parmi les autres retraités figurent l’actuel ambassadeur du Rwanda en Russie, le lieutenant-général Frank Musho Kamanzi, et l’ancien ministre de la Défense, le général de division Albert Murasila.

En juin, Kagame a nommé Juvénal Marizamunda au poste de nouveau ministre de la Défense, succédant à Albert Murassila, qui occupait ce poste depuis 2018. Pendant ce temps, le président camerounais Paul Biya, l’un des dirigeants africains les plus anciens, a procédé à de nouvelles nominations à l’administration centrale du ministère de la Défense dans un décret partagé sur les réseaux sociaux.

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