Les décisions de la rencontre entre le président Macky Sall et Vladimir Poutine très fructueuses pour l’Afrique

Les diverses possibilités d’exportation

Dans un communiqué télévisé, le président russe annonce : « Il n’y a pas de problème pour exporter les céréales d’Ukraine ». Il poursuit en indiquant divers moyens d’exportations des céréales par le biais des ports ukrainiens, certains sous l’emprise russe ou par le biais de l’Europe centrale et orientale. Le Président russe, Vladimir Poutine a déclaré que les Occidentaux disaient du « buff » en condamnant Moscou de bloquer le transport de céréales d’Ukraine.

De plus, il souligne un autre moyen d’exportation qui est le transport par les ports ukrainiens de Marioupol et Berdiansk, localisé sur la mer d’Azov. Un moyen d’exportation qui permet l’accessibilité à la mer Noire, et contrôlé par Moscou au cours de son offensive.

Par ailleurs, il mentionne la possibilité d’exportation par les ports de la mer Noire toujours sous l’emprise ukrainienne, particulièrement le port d’Odessa. A cet effet, le dirigeant russe a une fois encore imposé le fait que les eaux de ces ports soient « déminées » par Kiev, certifiant qu’en partie la Russie favorisera un transport sécurisé des navires.

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Un échange fructueux

Face aux préoccupations croissantes, le Chef d’Etat sénégalais et dirigeant en exercice de l’Union africaine, Macky Sall, a fait une rencontre vendredi dans la ville Sotchi (sud-ouest de la Russie) avec le président russe Vladimir Poutine, durant trois heures d’échange.

Au terme de cet entretien avec le chef d’Etat russe, le président Macky Sall, annonce : « Nous sortons d’ici très rassurés, conscient que la crise et les sanctions créent de sérieux problèmes aux économies faibles, comme les économies africaines ».

A l’entame de la rencontre, Macky Sall, qui était en compagnie du Chef de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat avait invité le président russe Vladimir Poutine de « prendre conscience » du fait que le continent africain était « victime » de la situation.

Le risque de l’Afrique

L’Organisation des Nations Unies (ONU) plaint au fait « un ouragan de famines », particulièrement au sein des nations africaines qui sont dépendantes presque de la moitié de leur blé de l’Ukraine ou de la Russie. Par ailleurs, le dirigeant Macky Sall a annoncé que « la majorité des pays africains avait évité de condamner la Russie » lors des deux votes de l’ONU.

Ensuite, il mentionne que les tensions alimentaires avaient été amplifiées par les sanctions occidentales, qui touchent la chaîne logistique, la chaîne commerciale et la chaîne financière de la nation russe et le bloque dans l’exportation de ses efficaces engrais. Ainsi, le chef d’Etat sénégalais a donc demandé à ce que le domaine alimentaire soit « hors des sanctions » infligées par les Occidentaux à Moscou.

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