LIBERIA: Le pays célèbre le bicentenaire de l’arrivée des Noirs Américains
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Lundi, le président libériens George Weah a appelé ses compatriotes à l’unité et à la réconciliation alors qu’il lançait les célébrations du bicentenaire de l’arrivée des premiers Noirs américains libres en 1822.
Dans la foule réunie au principal stade de football de Monrovia, étaient présent les chefs d’État du Togo, du Niger, de la Gambie et de la Sierra Leone. George Weah a célébré les progrès réalisés par le Liberia malgré des périodes de troubles civils, notamment la guerre civile de 1989-2003, qui a fait près d’un quart de million de morts.
« Je crois que nos ancêtres peuvent regarder le Liberia d’aujourd’hui avec fierté et satisfaction, en voyant que leurs rêves se sont non seulement réalisés, mais que leur vision s’est également maintenue », a-t-il déclaré.
« Quelles que soient nos différences, nous sommes d’abord des Libériens ! Le Liberia étant le seul pays que nous ayons, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le garder en sécurité. »
L’assistante spéciale du président Joe Biden, Dana Banks, a conduit une délégation américaine à la cérémonie de lundi.
« Quand je pense à ce qu’ont dû ressentir ces premières personnes libres qui sont arrivées pour établir Monrovia […]. je ne peux m’empêcher de penser aux liens profonds, solides et historiques qui unissent les États-Unis et le Liberia », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Les anciens esclaves sont arrivés sur l’île de Providence, l’actuelle capitale Monrovia, en 1822, dans le cadre d’une mission de l’American Colonization Society, qui visait à réduire le nombre de Noirs libres aux Etats-Unis en les installant en Afrique. La République du Liberia, deuxième république noire au monde à l’époque, après Haïti, a été fondée en 1847.
Le Liberia accueillera également un sommet sur l’investissement dans le cadre des célébrations du bicentenaire. Le pays jouit d’une stabilité politique depuis la fin de la guerre civile, mais les avancées économiques ont été plus lentes à suivre. Une épidémie d’Ebola de 2014 à 2016 a tué plus de 4 800 personnes.
Source : Reuters
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