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Liberia : nouvelle loi autorisant l’avortement de grossesse

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Les autorités parlementaires du Liberia s’organisent sur une nouvelle loi accroissant l’accessibilité à l’avortement. Un acte jusqu’à présent condamné avec de fortes sanctions et de rigueur, mais que plusieurs femmes contournent par diverses manières clandestines et très dangereuses.
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Une organisation conjointe du Sénat a débuté le 15 juin le traitement d’un texte juridique qui permettrait largement l’accès à l’avortement légal d’une grossesse. Un avortement possible jusqu’à douze (12) semaines de la grossesse.

En effet, cette loi promulguée n’atteste pas l’avortement dans le cadre d’un viol, d’inceste, d’anomalie du fœtus, de danger pour la vie de la maman ou comporte d’énormes risques pour la santé physique et psychologique de la mère.

Les responsabilités médicales imposent une attestation écrite délivrée par au minimum deux médecins pour un avortement légal. Dans un cas de viol ou d’inceste, il est important de donner des preuves de l’événement devant le tribunal du pays. Dans le cas contraire, l’avortement est condamné d’une peine de prison qui peut aller jusqu’à trois années fermes.

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Le risque de la population

D’après Augustine Chea, la dirigeante de la commission de la santé du Sénat, elle déclare face au Parlement, au début du mois de juin ces propos : « Nous voulons que l’avortement cesse d’être une infraction criminelle, nous voulons amender le code pénal pour légaliser l’avortement ». Par ailleurs, les femmes libériennes ne prennent pas en compte les circonstances émises par la loi et font le contraire en faisant recourent à des méthodes d’avortement dangereuses pour avorter une grossesse.

La nation du Liberia figure parmi les pays dont le taux de mortalité maternelle est le plus élevé au monde.  D’après l’ONU, le pays compte 1 072 décès pour 100 000 naissances en 2017.

Les réticences sur l’avortement clandestin

Avec les nombreuses restrictions de l’Etat, les Libériennes profitent d’une meilleure accessibilité à l’avortement clandestin à travers les pays voisins de l’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire ou la Sierra Leone, déclare l’institut de recherche américain Guttmacher.

En 2021, le Bénin est vu l’un des très rares nations africaines à accepter l’interruption volontaire de grossesse. Suite aux travaux de l’organisation, la loi doit être portée au vote par les deux chambres du Parlement. Ensuite, si la loi est adoptée, elle sera décrétée par le Chef d’Etat du Liberia pour être désormais applicable.

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