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L’ONU tourne vers l’adoption d’une charte mondiale de lutte contre la pollution plastique

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Les autorités de l’ONU rassemblées à Nairobi au Kenya, ont conclu mercredi, de débuter les négociations dans le cadre d’un premier protocole mondial de lutte contre la pollution plastique.
Les autorités de l’ONU rassemblées à Nairobi au Kenya, ont conclu mercredi, de débuter les négociations dans le cadre d’un premier protocole mondial de lutte contre la pollution plastique.
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En effet, les représentants de près de 200 nations ont décidé de la création d’un comité intergouvernemental chargé de finaliser un traité d’ici l’horizon 2024. Espen Barthe Eide, président de l’UNEA, a annoncé : « Il est juste de dire que ce que nous avons fait aujourd’hui était de faire rentrer la nation dans la pièce, et nous avons réussi à obtenir pas moins de 14 résolutions de fond, une déclaration ministérielle, une décision formelle et une déclaration politique qui ont toutes été adoptées à l’unanimité aujourd’hui. »

Une pollution plastique mondiale

Par ailleurs, les partisans de cette décision ont alloué cette initiative comme le plus important engagement adopté par l’ONU depuis des années. Au nombre des matériels plastiques utilisés à divers besoins, moins de 10 % du plastique sont recyclé. En 2019, la majorité des 460 millions de tonnes de plastique fabriqués ont terminé dans les décharges et dans les océans.

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De ce fait, la présidente de l’UNEA 6 et ministre de la Transition énergétique et du développement durable du Maroc, Leila Benali, a détaillé : « Le succès de l’assemblée actuelle témoigne de la valeur du multilatéralisme. Alors que le monde est ébranlé par les conflits, le Covid-19, les multiples crises humanitaires dans le monde, le multilatéralisme a été mis à l’épreuve, mais il est toujours vivant, nous pouvons le constater aujourd’hui. »

En revanche, les experts annoncent que le taux de plastique à destination de l’océan devrait tripler d’ici l’horizon 2040. Par conséquent, les Etats sont alertés et mis sous pression pour s’unir face à ce que certains désignent comme une « épidémie ».

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