Nigeria : kidnapping des travailleurs sur un site minier, 4 Chinois enlevés  

Massivement armés, les gangs criminels, dénommés localement « bandits » font des invasions dans les villages du nord-ouest et du centre du Nigeria. Des raids qui débouchent sur des enlèvements et massacrent des habitants il y a des années. Mais leurs attaques ont dernièrement été amplifiées.

En effet, les « bandits » visent aussi les sites d’infrastructure et les terrains miniers, kidnappant spécialement des employés étrangers pour demander des contreparties d’argent. Plusieurs travailleurs chinois ont donc été visés ces années passées.  Dans la majorité des cas, le paiement d’une rançon permet la libération de ces étrangers.

Des gangs armés ont pris d’assaut, mercredi dans l’après-midi un site minier localisé dans le village d’Ajata Aboki, au sein de la zone de Shiroro, dans l’est de l’Etat du Niger. Un événement annoncé par l’autorité régionale de la sécurité, Emmanuel Umar. Ce dernier a précisé que : « Des personnes employées sur ce site minier dont quatre ressortissants chinois, ont été enlevés », où le nombre précis d’employé restait encore inconnu ».

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Une atmosphère de violence

Des hommes de sécurité ont fait face aux gangs criminels occasionnant des morts des deux côtés.  Cependant, le nombre précis demeure à préciser, ont déclaré les responsables. Par ailleurs, les autorités ne mentionnent pas l’élément premier extraire au sein du mine, ni l’intitulé de la société en tête de son exploitation.

Une atmosphère de violence carrément générale accable le nord de la nation. Le pays le plus peuplé du continent africain, confronté aux attaques des gangs criminels à l’ouest. De même, le Nigeria est en proie aux attaques djihadistes à l’est, qui amplifient les affrontements et kidnapping, à quelques mois du scrutin électoral présidentiel.

Le Chef d’Etat Muhammadu Buhari achève son second mandat en février 2023. Un président blâmé dans toutes les régions par son incapacité à radier l’insécurité dans le pays. Durant ces dernières années, les agressivités perpétrées par les « bandits » ont largement montée : « Ces gangs criminels ont tué environ 2 600 citoyens en 2021, estimés à une hausse d’à peu près de 250 % par rapport à 2020 d’après les chiffres de l’ONG Acled ».

Les « bandits » sont obsédés par l’argent et non pas avec une idéologie, et libère majoritairement leurs otages suite à la réception d’une rançon. Cependant, des analystes craignent les probabilités de rapprochement avec les troupes djihadistes du nord-est du pays.

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