Nigeria : la suspension de 73 millions de lignes téléphoniques sans identité (NIN)
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Une décision qui impacte la société
Pour plusieurs citoyens nigérians, cette mesure plonge des millions de personnes dans une situation défavorable au vu de l’importance des réseaux téléphoniques aujourd’hui. Face à cela, s’explique un Nigérian : « Je me sens trop mal. Je ne peux pas passer d’appel, mais je peux en recevoir. C’est le bazar et le gouvernement devrait essayer de régler la situation. »
La ligne téléphonique sans identité à gagner le marché nigérian, où des millions d’utilisateurs s’en procurent sans avoir vraiment idée des retombées. Plongé dans le noir téléphonique, un citoyen souligne : « Je suis vraiment déçu, mais peut-être que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. On m’avait averti que ma ligne allait être coupée. Je croyais que c’était une blague, mais quand j’ai essayé d’appeler, ça n’a pas marché. Je suis venu pour faire réactiver ma ligne, mais on m’a dit que je devais d’abord lier mon nom. Je ne comprends pas. »
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Une mesure à double profit
D’après le gouvernement nigérian, associer une carte SIM à un numéro d’identité national favorisera la création d’une base de données nationale d’identité. En effet, la précaution doit avoir une conséquence sur l’organisation stratégique de l’Etat, notamment dans les domaines de la sécurité et des projections socio-économiques.
Cette mesure, prise par l’Etat est alloué par plusieurs personnalités. Pour Jide Ojo, l’analyste d’affaire, explique : « Le système aide à planifier l’économie. Les Nigérians sont affiliés à de très nombreux réseaux. Tout comme le BVN, le numéro de vérification bancaire, aide à lutter contre les crimes économiques, le NIN aide, lui, à lutter contre l’insécurité et à planifier l’économie. Car vous savez qui utilise quel réseau et dans quelle mesure. Vous pouvez également suivre les activités en ligne des personnes. »
D’après les rapports statistiques : « Au mois de février, le Nigeria comptait plus de 198 millions de lignes actives sur l’ensemble des réseaux, tandis que 125 millions d’abonnés avaient reçu leur numéro d’identification national pour une mise en relation, une vérification et une authentification immédiate. »
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