Papouasie-Nouvelle-Guinée : Un glissement de terrain cause 2000 morts

Destructions majeures

Luseta Laso Mana, directrice par intérim du Centre national des catastrophes de cette nation insulaire du Pacifique Sud, a définitivement demandé une faveur internationale suite à une annonce que le nombre de morts était trois fois plus élevé que celui estimé par les Nations Unies.

Plus d’infos : Malawi : Une vidéo TikTok virale contre le président

Elle a aussi fait état de « dégâts importants » au village de Yambali, dans la région d’Enga, dans une lettre à l’égard au coordonnateur résident des Nations Unies. Des glissements de terrain se produisent dans l’intérieur montagneux de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Seuls les restes de six personnes ont été retrouvés jusqu’à présent.

Zone précaire

L’ampleur de la catastrophe est difficile à déterminer en raison des conditions locales difficiles, notamment l’éloignement des villages, le manque de télécommunications et les guerres tribales dans la province, qui obligent les travailleurs humanitaires internationaux et les convois humanitaires à être escortés par des soldats.

Le glissement de terrain a aussi enseveli 200 mètres de la route principale de la province sous 6 à 8 mètres de décombres, constituant un obstacle majeur pour les secouristes. Du matériel de terrassement utilisé par l’armée de Papouasie-Nouvelle-Guinée a été transporté vers la zone sinistrée, à 400 kilomètres de la ville de Lae, sur la côte est.

Traumatise mental

Les villageois traumatisés sont divisés sur la question de savoir s’il faut laisser des équipements lourds déterrer et potentiellement endommager davantage les corps de leurs proches enterrés, ont indiqué les responsables.

Le directeur par intérim du Centre national des catastrophes de Papouasie-Nouvelle-Guinée a mentionné que les glissements de terrain auraient une conséquence économique significative de la nation.

Plus d’infos : Réchauffement des océans : Le blanchissement des coraux s’intensifie