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RDC : la hausse des violences sexuelles sur mineure à Goma

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Dans la région de Goma, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), plusieurs femmes sont victimes des agressions sexuelles. Un nombre de témoignages de femme victime ne cesse de gonfler depuis l’entame de cette année.
RDC : la hausse des violences sexuelles à Goma
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Le cauchemar des victimes

Victime, Nyota Mweshi était dans sa sixième année de primaire, lorsqu’elle a été violée par instituteur. La jeune adolescente était gardée enfermé par ce dernier durant plusieurs heures avant l’acte. Moment très difficile, la jeune Nyota a reçu l’aide  d’une organisation pour pouvoir se remettre de ce traumatisme. A présent, âgé de 16 ans, elle habite avec ses parents avec sa fille Francine. Toutefois, l’avenir de la jeune adolescente reste incertain.

Nyota Mweshi, victime d’agression sexuelle, raconte son traumatisme en ces termes : « Il m’avait demandé d’aller prendre mes notes chez lui à 13 h, je suis passée chez moi, pour changer d’uniforme, et fois chez lui, il m’a pris de force et m’a enfermé dans sa maison. A 19 heure, son ami est venu, ils m’ont demandé de rentrer chez moi. Quelques jours après, ma mère m’a conduite à l’hôpital et on a découvert que j’étais enceinte. Je voudrais que mon enfant étudie, qu’elle poursuive là où j’ai été arrêtée. »

Une aide humanitaire envers les victimes

Grâce à son association, Eugénie assure la prise en charge psycho-sociale des femmes victimes d’agression sexuelle. Par action, elle est choquée par l’inaction des autorités congolaise qui n’aménage aucun effort pour sanctionner l’auteur de ses actes.

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Eugénie Bazimenyera, responsable de l’organisation ‘’Renaître Grands Lacs’’ déclare : « Nous constatons que le gouvernement semble rejeter nos plaintes, surtout sur les malfrats de ces actions. Ils ne considèrent pas ces femmes victimes des violences sexuelles. Il y a beaucoup de cas de violence sexuelle dans la ville de Goma que nous rencontrons, mais comme on avait commencé le projet, on avait commencé par l’identification de ces femmes, et nous avons identifié 270 femmes victimes des violences sexuelles. »

L’aide de l’hôpital Heal Africa

A cet effet, l’hôpital Heal Africa s’est donné la vocation de traiter les femmes victimes de ses violences, suite à la prolifération des cas au sein de la ville. Pour cela, le docteur Justin Paluku a fait une liste des complications possibles suite à un viol. Il mentionne comme pathologie : les fistules vésico – vaginales, vésico – utérin, recto – vaginale ; Prolapsus utérin ; Prolapsus vésical (cystocoele) ; déchirure du périnée ; Eventration ; Bartholinite et kyste de artholin ; Polypes cervicaux, et autres complication gynécologique

Ensuite, le médecin commente : « Nous avons réparé 243 patientes traitées à Goma en dehors de Goma pour l’année passée. »

Par ailleurs, beaucoup d’organisation de droits humains ont mentionné cette hausse des violences sexuelles au sein de la  ville. Mise à part leur aide et des soins, les victimes développent parfois des maladies infectieuses qui peuvent s’avérer fatales pour leur vie.

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