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République centrafricaine : neuf (09) Chinois tués dans une attaque

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Le dimanche 19 mars, neuf ressortissants chinois ont été tués dans l'attaque d'une mine en République Centrafricaine. Le président chinois Xi Jinping a appelé à « des peines sévères pour les auteurs ».
Le dimanche 19 mars, neuf ressortissants chinois ont été tués dans l'attaque d'une mine en République Centrafricaine.
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Neuf Chinois ont été tués sur un site minier en République Centrafricaine au milieu d’une guerre civile, le président chinois Xi Jinping condamnant l’attaque et appelant à des « sanctions sévères » pour les auteurs le lundi 20 mars. L’attaque a eu lieu vers 5 heures du matin le dimanche 19 mars dans le district de Bambari, dans le centre du pays africain, selon le maire de la ville, Abel Matchipata.

La ferme décision de la Chine

« On a décompté neuf corps et deux blessés » a-t-il dit. Selon lui, les victimes étaient des citoyens chinois travaillant dans la zone minière « l’entreprise Gold Coast Group » à 25 kilomètres de la zone locale, qui a été attaquée par des « hommes armés ».

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La Chine a confirmé lundi le nombre de victimes, affirmant que « deux blessés graves », mais n’a pas précisé les circonstances de l’attaque, qui n’a pas jusqu’à présent fait l’objet d’aucune réclamation.  

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que Xi Jinping « avait appelé à tous les efforts pour soigner les blessés » et « punir sévèrement les auteurs conformément à la loi ». « À l’exception de la capitale Bangui, le niveau de risque sécuritaire dans d’autres parties de la République centrafricaine est rouge, c’est-à-dire extrêmement élevé », a souligné le ministère des Affaires étrangères, appelant les citoyens chinois à « évacuer au plus vite » les zones dangereuses.

Guerre civile meurtrière

Les corps des personnes tuées dans l’attaque ont été transférés à l’hôpital Amitié de Bangui, où se trouvaient également l’ambassadeur chinois Li Qinfeng et la ministre centrafricaine des Affaires étrangères Sylvie Baipotemont.

La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une coalition de groupes rebelles formée en décembre 2020 pour renverser le président Faustin-Archange Touadéra, a nié toute implication dans l’attaque de dimanche. Elle dénonce l’acte « ignoble et barbare », a accusé les « mercenaires russes (de l’organisme paramilitaire) Wagner » comme son origine.

La scène de la guerre civile

La République Centrafricaine, deuxième pays le moins avancé du monde, est le théâtre depuis 2013 d’une guerre civile meurtrière dans ses premières années mais qui a perdu en intensité depuis 2018, selon les Nations unies. Fin 2020, alors que le plus puissant des nombreux groupes armés qui occupent désormais les deux tiers du territoire lance une offensive sur Bangui peu avant les élections, Faustin-Archante Touadera appelle Moscou à sauver son armée épuisée.

Des centaines de paramilitaires de la Russie ont ensuite rejoint les forces qui existaient depuis 2018. Cela a permis de repousser l’offensive rebelle en quelques mois, puis de les repousser de la plupart des territoires et des villes qu’ils contrôlaient, mais n’a pu rétablir définitivement nulle part la présence et l’autorité de l’État centrafricain.

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