Rwanda : la signature d’un partenariat avec le Royaume-Uni pour l’accueil des migrants
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Une nouvelle chance pour les migrants
Dans le but de lutter contre les immigrations clandestines, et de décourager les demandeurs d’asile de divers nationalité venus au Royaume-Uni, Londres a maintenant la possibilité de les envoyer au Rwanda. Un nouveau pays, où ils auront la possibilité de s’installer de façon permanente si cela les convient.
Le ministre de l’Intérieur du Royaume-Uni, Priti Patel explique : « Nous avons convenu que les personnes arrivées illégalement au Royaume-Uni seront prises en considération pour être relocalisées au Rwanda afin que leur demande d’asile soit examinée. Les personnes qui y seront réinstallées recevront un soutien comprenant jusqu’à cinq ans de formation, ainsi qu’une aide pour leur hébergement, leurs soins de santé, afin qu’ils puissent s’épanouir.
Quant à Vincent Biruta, ministre des affaires Etrangères du Rwanda, il annonce : « En relocalisant les migrants au Rwanda, en investissant dans leur développement personnel et en offrant une éducation, un emploi et d’autres opportunité, nous leur donnons la chance de commencer une nouvelle vie dans notre pays en tant que membre à part entière de nos communautés. »
La volonté de l’Etat Rwandais
A travers cet accord, le Rwanda pourra accueillir « des dizaines de milliers de personnes dans les années à venir » d’après le gouvernement britannique. Par ailleurs, c’est Londres qui financera le projet à hauteur d’un budget de 120 millions de livres soit à peu près 150 millions de dollars.
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Concernant cette migration, Vincent Biruta ajoute : « De nombreux Rwandais savent ce que cela signifie d’être déplacé. Cela a façonné notre approche de la migration et de l’asile. Le Rwanda offre déjà refuge à près de 130 000 réfugiés, originaires de plusieurs pays, dont des voisins comme la République démocratique du Congo (RDC) et le Burundi ainsi que l’Afghanistan et les migrants de Libye. »
L’accord de migration
Durant plusieurs mois, le Royaume-Uni négocierait des accords d’ouverture de centre de traitement dans des pays tiers. A cet effet, le Rwanda et le Ghana auraient été des pays cible. Par ailleurs, le Ghana a émis son désaccord en janvier. Une action qui selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, de tels projets iraient à l’encontre de la Convention de Genève sur les réfugiés.
Par ailleurs, cet accord provoque des débats, notamment au Royaume-Uni, à cause de ce qu’il juge inhumain et très coûteux à l’égard des ONG de défense des droits humains. En effet, le Royaume-Uni a nouvellement connu une hausse du nombre de personnes qui essaient de traverser la Manche au péril de leur vie.
En 2020, le nombre était de 1 843 migrants, alors qu’en 2021, environ 28 500 personnes ont franchi cette étendue d’eau entre le Royaume-Uni et la France.
Auparavant, de tels événements étaient déjà réalisés par l’Australie avec des îles du Pacifique, et qui a été objet d’une politique grandement critiqué. Outre le Danemark avait aussi prévu d’envoyer ses demandeurs d’asile sur des pays africains.
En général, le Rwanda se rend fier de ce partenariat effectué avec le Royaume-Uni.
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