Santé : l’OMS recommande 2 traitements contre l’Ebola

Le remède contre l’Ebola

C’est la première fois que l’OMS fait une recommandation de traitement pour Ebola. Dans ses discours directifs divulgués vendredi, le groupe a fait une « recommandation forte pour le traitement par mAb114 ou par REGN-EB3 » pour toutes les personnes atteintes de la maladie à virus Ebola (MVE).

En effet, le mAb114 est un anticorps monoclonal vendu sous le nom de marque Ebanga, tandis que REGN-EB3 est un mélange de trois anticorps monoclonaux. Les deux traitements ont été approuvés par la Drug Administration (FDA) des États-Unis fin 2020 et ont été utilisés pour traiter les patients atteints d’Ebola.

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Pour cela, l’OMS annonce dans son communiqué : « Les patients doivent recevoir les anticorps monoclonaux neutralisants recommandés dès que possible après la confirmation du diagnostic en laboratoire ». L’étude a montré que les deux traitements réduisaient fortement la mortalité associée au virus d’Ebola, a déclaré Janet Diaz, chef de l’équipe clinique de l’OMS, lors d’une conférence de presse à Genève. Ces traitements pourraient sauver la vie de 230 à 400 personnes sur 1 000 infectées.

A ce sujet, l’organisation mondiale de la Santé évoque : « L’OMS est prête à aider les pays, les fabricants et les partenaires pour améliorer l’accès à ces traitements, et à soutenir les efforts nationaux et mondiaux afin de les rendre plus abordables ».

D’autre part, l’Organisation mondiale de la santé dans ses lignes directrices déconseille l’utilisation du traitement ZMapp (à base d’anticorps monoclonaux) et du médicament antiviral remdesivir.

L’Afrique en perte

Le virus Ebola engendre une maladie souvent mortelle. L’épidémie qui a fait rage en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016 était la plus importante depuis la découverte du virus en République démocratique du Congo (RDC, l’époque Zaïre) en 1976, tuant plus de 11 300 personnes.

La République démocratique du Congo a été touchée par plus d’une dizaine d’épidémies dont la plus meurtrière a fait 2 280 morts en 2020. Le virus porte le nom d’une rivière du nord de la République démocratique du Congo, au bord de laquelle la première épidémie s’est déclarée.

En plus des traitements, des vaccins ont été développés ces dernières années et utilisés pour interrompre les chaînes de transmission.

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