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Sénégal : 11 bébés meurent dans un incendie d’hôpital

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Au total, 11 bébés ont trouvé la mort au cours d’un incendie au sein de l’hôpital à Tivaouane, situé à l’Ouest du Sénégal, mercredi. Un accident qui plonge la population dans une atroce tristesse et dévoile l’énorme déficit du système sanitaire public sénégalais.
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Un système sanitaire inefficace

Le chef d’Etat sénégalais face à la situation s’est alors adressé au public de Tivaouane, en ces termes : « Je viens d’apprendre avec douleur et consternation le décès de 11 nouveau-nés dans l’incendie survenu au service de néonatologie de l’hôpital. A leurs mamans et à leurs familles, j’exprime ma profonde compassion ».

D’après le maire de Tivaouane, Demba Diop, il affirme que « Trois bébés ont été sauvés » de l’incendie. Selon M. Diop, l’incendie a été provoqué par « un court-circuit et le feu s’est propagé très vite ». De même, un autre accident survenu au sein d’un hôpital public sénégalais avait déjà attristé le Sénégal au début du mois d’avril.

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D’après la presse, une femme enceinte de neuf mois, Astou Sokhna avait trouvé la mort le 1er avril  à l’hôpital public de Louga dans le nord du pays. Un décès survenu en raison d’un manque opération de césarienne qu’elle demandait sans relâche suite à de longs moments de souffrance pendant une plusieurs heures. D’après le personnel hospitalier, son opération ne se tenait pas et avait usé de menace de la mettre dehors si elle était exigeante.

Condamnation du personnel sanitaire

La mort d’Astou Sokhna avait provoqué sur les réseaux sociaux, une vague d’acerbité face aux déficits du système de santé publique. Suivant les actes ayant causé la mort de Mme Sokhna, le chef d’Etat Sall avait ordonné comme décision, la recherche des responsable de ce drame. Par ailleurs, le décès de la femme enceinte, pouvait être évité, affirme le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, attesté le 14 avril. Cette clarification a entraîné le limogeage du directeur de l’hôpital qui a été remplacé.

Ensuite, les trois sages-femmes qui assuraient la garde cette nuit-là au moment de l’accident ont été jugées le 11 mai, à 6 mois d’emprisonnement avec jugement de « non-assistance à personne en danger » par le tribunal de grande instance de Louga. Par ailleurs, trois autres sages-femmes ont bénéficié de la liberté grâce à la défense d’un avocat.

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