Sénégal-Casamance : le dépôt des armes du camp de Diakaye
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La cérémonie officielle a eu lieu au village de Mongone, canton de Djignaki, province de Bignona.
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La bonne foi
Le commandant de la faction rebelle au micro, Mr Fatoma Coly déclare : « En acceptant de déposer les armes, je suis animé par la volonté de sauver mes frères et sœurs et les femmes du maquis. La Casamance n’a pas d’ennemis. Lorsque le poste de commandant m’a été proposé, j’ai été clair avec Diakaye. Je leur ai fait savoir que je ne suis pas un sanguinaire. Donc, j’accepte si c’est pour apporter la paix et non semer la terreur. »
Ce dépôt des armes est le fruit d’années de négociations et fait suite à la signature du deuxième acte de l’accord de paix en mars dernier entre l’État du Sénégal et l’Initiative pour l’unité des forces politiques et armées du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance. C’est une grande victoire pour les acteurs impliqués.
La voix de la paix
Le gouverneur de la zone de Ziguinchor qui contrôle le district Ad Hoc, élève la voix de sa joie « Nous devons être animés ensemble pour consolider la paix y compris par des actions de développement à la base dans la perspective d’une solution définitive de cette crise qui a longtemps duré. Nous espérons avoir l’adhésion et le concours de toutes les populations qui sont au cœur de toutes les préoccupations. »
Les combattants qui ont déposé les armes se sont engagés à œuvrer pour une paix définitive dans la région sud du Sénégal meurtrie par 40 ans de guerre. Toutefois, il invite l’accompagnement de leur réintégration dans la société civile, et dans le monde professionnel.
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