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Sénégal : la présence d’une couche de brume dense de poussière sur le pays

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Une couche de brume dense de poussière envahit la ville capitale de Dakar depuis la journée de jeudi.
Une couche de brume dense de poussière envahit la ville capitale de Dakar depuis la journée de jeudi.
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Un phénomène inhabituel qu’a connu le pays, et qui provoque de fortes risques sanitaires pour les personnes sensibles et touche d’énormes zones du Sénégal d’après l’Agence nationale de la météo.

A travers la ville capitale, les habitants qui abandonnaient le port du masque de protection se sont vus obligés de remettre leur masque. Une action qui est effectuée non pas pour se protéger contre la pandémie du coronavirus, mais plutôt contre les particules de sables présente dans la brume et qui recouvrent toute la ville depuis la journée de jeudi. Une remarque effectuée par le personnel des médias de l’AFP. A la vue, le ciel était visiblement recouvert de petites particules alors qu’une couche de brume de poussière descendait sur le sol et les  capots des véhicules.

D’après un responsable de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), Ngor Ndiaye qui explique que l’origine de la couche de brume dense en ces termes : « C’est une couche de sable venue de la Mauritanie ». En effet, la Mauritanie est une nation voisine du Sénégal qui possède en majorité une région désertique fréquemment touchée par les vents de sable.

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D’après l’analyse des données statistiques, la ville capitale Dakar peut être confrontée à ce type de phénomène plus fréquemment, et cela, dans des périodes données. La ville peut connaître recouverte de ses brumes denses de poussière au début de la période des pluies, ou d’hiver, notamment dans le mois de juillet jusqu’au mois de novembre, et déjà à partie du  mois de mai dans certaines zones du pays, rajoute Ngor Ndiaye. En revanche, ce n’est pas souvent des phénomènes généralement tôt et également marquants, souligne-t-il.

La pollution de l’air ambiant du pays

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) prévient par le biais des réseaux sociaux face à la qualité de l’air « très mauvais » dans la ville capitale Dakar, publiée vendredi. Une pollution de l’air dû au fort taux de particules supérieures à 900 microgrammes par mètre cube. Une concentration dépassant environ 20 fois le niveau maximal conseillé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour un contact durant 24 heures.

Pour cela, le risque sanitaire est « fort » pour les habitants notamment les personnes sensibles comme celles qui souffrent des problèmes de santé respiratoire, pour les jeunes enfants ou les personnes âgées, d’après l’Anacim.

Selon les analyses effectuées par l’Anacim, les brumes denses de poussière doivent commencer une dissipation progressive à partir de la journée de samedi vers 18 heures 00 (heure locale et GMT).

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