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SPORT – Ons Jabeur première femme arabe et africaine finaliste du Grand Chelem à Wimbledon

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La Tunisienne Ons Jabeur, âgée de 27 ans, est devenue la première femme arabe et africaine à atteindre la finale d'un tournoi du Grand Chelem en simple en battant l'Allemande Tatjana Maria, dans le dernier carré à Wimbledon.
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Ons Jabeur a battu Tatjana Maria, 6-2 3-6 6-1, se qualifiant ainsi pour la finale du simple dames de samedi. Les deux demi-finalistes, de bonnes amies, ont été de vraies rivales tout au long du jeu. A la fin du jeu, elles ont échangé une longue et affectueuse accolade. Tatjana Maria, âgée de 34 ans et maman de 2 enfants a également été applaudie pour la façon dont elle est revenue de la naissance de son deuxième enfant l’année dernière pour attaquer les courts de SW19 au cours des deux dernières semaines.

Rivales et Amies

Jabeur a déclaré que « Tatjana mérite beaucoup de respect. La façon dont elle joue, la façon dont elle se bat. Si je ne voyais pas ses deux enfants, je dirais qu’elle ne les a jamais eus. C’est vraiment une source d’inspiration pour beaucoup de femmes. J’ai beaucoup de respect pour elle. Si elle gagnait aujourd’hui, elle l’aurait mérité à 100%. Après tout, ce n’est qu’un match de tennis. Nous ne sommes pas allés à la guerre ou quoi que ce soit. C’était incroyable, génial.« 

Malgré sa défaite, Tatjana était heureuse pour Jabeur, disant d’elle qu’elle est un modèle incroyable, une personne tellement géniale, et qui mérite vraiment de remporter la finale. Au sujet de son propre parcours, elle a déclaré : « J’ai 34 ans, deux enfants et je joue pour la première fois une demi-finale à Wimbledon… Je pense que tout est possible. Je pense que peut-être d’autres personnes verront que tout est possible aussi, qu’il faut continuer, croire en soi, se battre, aimer ce que l’on fait. Et à la fin, de profiter de la vie« .

Son jeu a été implacable et souvent délicieux, en particulier dans le deuxième set où elle a trouvé un élan de forme pour égaliser le match. Jabeur a dû se préparer à recommencer, mais elle l’a fait et l’histoire du sport l’attend.

« Je veux aller plus loin, inspirer beaucoup plus de générations« 

Jabeur a décrit le match a venir comme « un match de plus, une étape de plus, pour continuer et espérer obtenir le titre ». La Tunisienne a déclaré que le succès à Wimbledon est sa priorité depuis son parcours jusqu’aux quarts de finale l’année dernière et qu’elle a visualisé l’élévation du plat de Vénus à l’eau de rose. L’année dernière, j’ai dit à mon coach mental, je reviendrai l’année prochaine pour le titre. J’aime tout simplement tout ce qui se passe ici, l’atmosphère et tout le reste.« 

Ons Jabeur

Jabeur affrontera Simona Halep ou Elena Rybakina lors de la finale de samedi, jour de la célébration de l’Aïd al-Adha. La jeune tunisienne a déclaré : « Il est toujours question de la Tunisie d’une certaine manière, mais je veux aller plus loin, inspirer beaucoup plus de générations. La Tunisie est liée au monde arabe, elle est liée au continent africain. Ce n’est pas comme l’Europe ou d’autres pays. Je veux voir plus de joueurs de mon pays, du Moyen-Orient, de l’Afrique. Je pense que nous n’avons pas assez cru à un moment donné que nous pouvions le faire. Maintenant, j’essaie simplement de le montrer. J’espère que les gens seront inspirés.« 

En Tunisie, la fièvre du tennis est désormais endémique et la jeune femme y a été surnommé le ministre du bonheur.

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