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Togo : le risque de perte du statut de réfugié par les Ivoiriens

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Dans le camp d’Avepozo, localisé au sein de la banlieue de Lomé, la ville capitale du Togo s’est résidés des réfugiés ivoiriens. Sur les lieux, se retrouve Jean-Christophe Dion et des centaines de compatriotes qui ont trouvé refuge au moment où leur pays, la Côte d’Ivoire, a été touché par la crise post-électorale de 2010-2011.
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Aujourd’hui, le moment est au départ, parce que la fin du mois de juin 2022 sera également l’expiration de leur statut de réfugiés. Dans cette localité, plusieurs Ivoiriens font face à un problème : « Partir ou rester au Togo où ils ont tout reconstruit. D’après Pierre-Christophe Dion, il déclare : « Compte tenu de ce qu’on a vécu, la peur a fait qu’on a décidé de rester ici un temps soit peu. On ne restera pas ici éternellement on rentrera tôt ou tard ».

Par ailleurs, la journée de jeudi a été marquée par la remise de 189 passeports à des Ivoiriens qui ont désiré de résider au Togo, par l’agence des nations unis pour les réfugiés. Une action qui permettra à l’Etat ivoirien de simplifier leur rapatriement ou leur insertion locale.

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Pour Pierre-Christophe Dion, cette situation est désavantageuse pour les réfugiés et explique : « Nos cartes de réfugiés seront désactivées donc si on n’a pas un document administratif, on ne pourra même pas avoir accès à une petite microfinance où aller à la banque pour des petites opérations ».

Le statut de réfugié permanent

L’expiration du statut de réfugié pour les Ivoiriens est une instruction du HCR qui atteste sa décision par la stabilité retrouvée en Côte d’Ivoire, et dont la Paix règne. D’après, la cheffe du bureau Togo du HCR, Monique Atayi-Koussi, elle annonce : « Le HCR reste engagé à accompagner le processus qui va aboutir avec l’octroi de cartes de séjour privilégiées au Togo de 10 ans ».

En 2011, environ 290 000 réfugiés ivoiriens se sont hébergés dans diverses nations d’Afrique de l’Ouest. Au Togo, ils sont au nombre de 800 réfugiés ivoiriens qui sont libre de choisir s’ils doivent partir ou rester, parce que le HCR Togo, le camp d’Avepozo est appelés à fermer ses portes bientôt.

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