Tunisie : condamnation de 9 femmes pour actes de terrorisme
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Organisation féminine terroriste
La chambre criminelle du tribunal de première instance tunisien a condamné mardi 2 membres du groupe de dix membres, dont sa fondatrice, toutes des femmes, à 25 ans de prison pour « actes de terrorisme ». Les sept autres accusés ont été condamnés à des peines allant de 3 à 14 ans de prison. Un autre a été licencié, selon la même source. Le tribunal accus le condamné d’avoir fait acte de complicité dans une attaque ministérielle.
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En 2016, des affirmations ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquels le ministre de l’Intérieur de l’époque, Hédi Majdoub, avait été assassiné alors qu’il rendait visite à ses parents, mais son service de communication rejette toutes les affirmations à son égard.
Dans le lot des femmes condamnées se trouvait une voisine des parents du ministre accusée d’avoir fournir des informations sur les différentes visites du ministre à sa famille, a fait part la radio privée tunisienne Mosaïque FM. Les médias n’ont pas donné plus de détails. L’AFP a contacté le ministère de la Justice mais n’a pas pu fournir de détails sur l’affaire. Le parquet tunisien n’a pas de porte-parole et n’a pas communiqué avec les journalistes depuis des mois.
Le défis anti-djihadiste
Après que le soulèvement populaire tunisien a renversé le dictateur Zine El-Abidine Ben Ali en 2011, le pays a connu un boom djihadiste, avec plusieurs attaques tuant des dizaines de touristes et de membres du personnel de sécurité. Les autorités affirment avoir fait des progrès significatifs dans la lutte contre les djihadistes ces dernières années. Mais c’est la première fois qu’un groupe entièrement féminin est impliqué dans le terrorisme.
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