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Tunisie : Kais Saied lutte contre les spéculateurs alimentaires en cette période de crise

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Le Chef d’Etat tunisien Kais Saied a lancé la guerre contre les spéculateurs alimentaires en les dénonçant de chercher à « porter atteinte à la paix et à la sécurité sociale », dans un cadre de déficience de produit alimentaire à savoir : le blé et la semoule.
Tunisie : Kais Saied lutte contre les spéculateurs alimentaires en cette période de crise
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En effet, l’attaque de l’Ukraine par la Russie a affecté sévèrement les provisions de produits alimentaires de base, notamment le blé. Ce dernier qui est une denrée alimentaire dont plusieurs pays arabes s’approvisionnent principalement auprès des deux nations d’Europe de l’Est. Pour ce faire, Kais Saied a notifié qu’il déclare  une « guerre implacables contre les spéculateurs et les criminels », les dénonçant de chercher à « porter atteinte à la paix et à la sécurité sociale », dans une annonce de la présidence.

Le chef d’Etat tunisien avait déclaré en amont qu’il étudiait sur une législation incluant des sanctions de prison comme peine aussi bien pour la spéculation que le produit alimentaire.

La pénurie de la Tunisie en économie et dans le secteur alimentaire

La Tunisie a été confrontée à un fort manque de produit alimentaire à savoir le riz, la semoule, le sucre, la farine pendant ces dernières semaines. De ce fait, les autorités tunisiennes notifient de façon répétitive la saisie de quantité illégalement conservée de ces produits alimentaires.

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La guerre entre l’Ukraine et la Russie présente une menace pour l’importation de produit alimentaire de la Tunisie. En fonction des statistiques, le pays importe à peu près la moitié de son blé d’Ukraine et est fortement attaché à l’étranger en grande partie par sa provision alimentaire.

La Tunisie, pays de l’Afrique du Nord a démarré des négociations en février auprès du Fond Monétaire internationale (FMI) dans le cadre d’un probable renflouement de plusieurs milliards de dollars de son économie en crise. Pour cela, l’emprunteur à appeler à des « réformes profondes », de même qu’à la diminution des dépenses publiques. Une proposition par cette dernière, en raison de son inquiétude à l’égard des pertes budgétaires de la Tunisie et notamment du gros salaire du secteur public.

En revanche, la Tunisie demeure submergée dans une crise économique et politique, huit mois après que M. Kais Saied soit élu aux pouvoirs à la tête de la nation en effectuant une dissolution du parlement et une suspension du gouvernement en place.

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