Tunisie : naufrage d’un pétrolier dans le golfe de Gabès et l’urgence d’une opération de pompage
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Pour se mettre à l’abri, contre de mauvaises conditions météorologiques, le pétrolier Xelo de 58 mètres de long sur 9 mètres de large, battant pavillon de la Guinée-Equatoriale avait souhaité rentrer dans les eaux territoriales de la Tunisie vendredi soir.
D’après les assurances émises par le porte-parole du tribunal de cette région qui comporte environ 400 000 personnes et la ministre de l’environnement Leila Chikhaoui, aucune fuite sur la cargaison transportée. Donc, pas d’énorme crainte pour avoir une catastrophe dans le golfe de Gabès sur la côte sud-est de la Tunisie.
En effet, elle explique : « Il s’agit d’une cargaison de fioul ou de diesel. C’est très différent du pétrole dans la mesure où le fioul est beaucoup moins dangereux et a tendance à s’évaporer assez rapidement. Concernant l’étanchéité de la coque, nous pensons que la coque est toujours étanche et qu’il n’y pas de fuites pour le moment. »
Néanmoins, nous nous patientons pour que les conditions météorologiques soient meilleures, particulièrement en matière de vent et de houle, pour favoriser les plongeurs de vérifier avec plus de sûreté l’état de la coque et l’état de la cargaison. Ensuite, ils pourront passer, bien sûr, aux précautions nécessaires à savoir le pompage ou le rapprochement du navire de la côte dans le but de sécuriser la cargaison, les huiles moteur et l’ensemble de tout ce qui va suivre.
Par prévoyance, des barrières anti-pollution sont placés autour du périmètre du naufrage, qui est sous la surveillance des militaires et interdit à la presse.
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Le pompage du pétrolier Xelo
Les autorités tunisiennes débutent les opérations de pompage sur le pétrolier Xelo. Le navire naufragé il y a plus de 48 heures dans le golfe de Gabès procède des risques de provoquer une catastrophe écologique dans la région dans la mesure où la cargaison n’était pas évacuée le plus vite possible.
Des renforts ont été alertés, où un navire de dépollution italien, de même que les plongeurs spécialisés devraient rejoindre dans la journée, en vue d’aider les Tunisiens sur les opérations de pompage et de sécurisation du navire.
Le ministre des transports Rabie El Majidi annonce : « Les plongeurs de la marine tunisienne ont en priorité vérifié la coque du navire. Nous pouvons dire avec certitude qu’il n’y a pas de fuite et que les cales du pétrolier sont intactes. »
Des mesures de prévention
Les responsables ont entamé « le plan national d’urgence de prévention des pollutions marines », en vue d’épargner toute propagation de polluants. Par ailleurs, les autorités tunisiennes continuent d’examiner « les offres reçues pour les aider » dans l’opération de pompage du navire.
Pour cela, le ministre des Transports a déclaré chercher à « vérifier la nature exacte de l’activité du navire, et son trajet des dernières semaines ». Toutefois, le parquet de Gabès a enclenché une enquête pour détecter les causes de l’accident.
L’organisation WWF a prévenu contre « une nouvelle catastrophe environnementale » dans cette région de pêche pour « environ 34 000 marins ». Un nombre de personnes qui avait souffert d’époque de pollution ces dernières années, particulièrement associés aux industries du phosphate et à la présence d’un oléoduc.
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