Tunisie : victimes de racisme et d’agression les migrants souhaitent quitter le pays

Le Tchadien, Mohamed Nour dont la candidature d’octroi du statut a été rejetée annonce : « Nous voulons être évacués. Nous voulons être évacués de ce pays. Nous avons fait l’expérience du racisme dans les cafés. Nous avons été agressés dans nos maisons. Nous voulons simplement être évacués de ce pays ».

Majoritairement indemne de démarches d’immigrations clandestines par la mer, les migrants et réfugiés africains déplorent l’immobilisme des Nations Unies. Dans cette situtation, Saleh Saeed, un Soudanais du Darfour qui ne procède pas un statut de réfugié détaille : « Le vrai problème avec la commission de l’ONU, c’est qu’elle  a abandonné son rôle principal qui est de nous protéger. Et au lieu de le faire, elle nous a laissées dans la rue. On vit à Zarzis, et la commission de l’ONU a exigé notre évacuation de là, a coupé tous les fonds et a cessé de nous protéger ».

D’après les derniers rapports du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), les garde-côtes tunisiens ont arrêté environ 25 000 migrants qui essayaient de franchir le Méditerranéen en 2021.

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