Bantu Today – Information, News et Actualité Africaine

Site d’Information d’Afrique et du Monde

BURKINA FASO: Renvoi du procès de l’assassinat de Thomas sankara au 25 octobre

2 min read
A la demande des avocats de la défense, le procès de l'assassinat de Thomas Sankara, surnommé «père de la révolution burkinabé», ouvert ce lundi 11 octobre a été renvoyé au lundi 25 octobre.
Thomas Sankara
Spread the love

Ce renvoi accordé par le président du tribunal militaire de Ouagadougou, Urbain Méda, afin de permettre aux avocats commis d’office de la défense de consulter davantage le dossier. Elles avaient demandé un report du procès d’un mois «au nom de la manifestation de la vérité», prétextant avoir eu trop peu de temps pour étudier «les 20 000 pièces du dossier». Les débats ont été suspendus pour deux semaines seulement.

Présente à l’ouverture de ce procès très attendu par les familles des victimes du putsch de 1987, Mariam, la veuve de Thomas Sankara a déclarré que «c’est un jour de vérité pour moi, ma famille et tous les Burkinabè».

Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1983, Thomas Sankara a été tué à l’age de 37 ans avec douze de ses compagnons par un commando lors d’une réunion au siège du Conseil national de la révolution (CNR) à Ouagadougou.

Thomas Sankara, «père de la révolution burkinabé».

Blaise Compaoré, principal accusé dans cette affaire brillait par son absence au tribunal. Arrivé au pouvoir par le coup d’Etat de 1987 et renversé par une insurrection populaire en 2014, Blaise Compaoré, agé de 70 ans, désormais citoyen de la Côte-d’Ivoire, y réside. Ses avocats avaient dénoncé «un procès politique» devant «une juridiction d’exception». Pour l’avocat de la famille de sankara depuis 1997, Stanislas Benewendé Sankara, «l’absence de Compaoré est un mépris pour la justice de son pays d’origine» et «dénote quelque part aussi sa culpabilité éventuelle».

Douze des quatorze accusés étaient présents, parmi lesquels, le général Gilbert Diendéré, un des principaux chefs de l’armée lors du putsch de 1987, devenu chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, est apparu en tenue militaire. Il purge une peine de vingt ans de prison pour une tentative de coup d’Etat en 2015. Des soldats de l’ancienne garde présidentielle de Compaoré, l’ancien adjudant-chef Hyacinthe Kafando, soupçonné d’avoir été le chef du commando et actuellement en fuite.

Au banc des accusés, 12 des quatorze attendus ont répondu présents, au nombre desquels, le général Gilbert Diendéré, ex-chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, impliqué dans l’affaire du coup d’Etat en 2015, qui purge une peine de 20 ans de prison. Avec lui, des soldats de l’ancienne garde présidentielle, dont l’ancien adjudant-chef Hyacinthe Kafando. Celui-ci est soupçonné d’être le chef présumé du commando actuellement en fuite et responsable de l’assassinat de Thomas Sankara et 12 de ses compagnons en 1987.

A lire aussi BURKINA FASO: Mise en accusation de l’ancien président Blaise Compaoré dans le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara prononcée

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *