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BURKINA FASO: La F-synter soutient les élèves en lutte contre les réformes du système éducatif et demande la suspension de celles ci

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La Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche, la F-Synter a reconnu lors de la conférence de presse du 29 mai, soutenir les élèves en lutte depuis plusieurs semaines contre la réforme des examens en guise de solidarité syndicale. Elle réfute toute accusation faisant croire que les élèves sont manipulés par les enseignants.
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Le ministère de l’Éducation nationale avait annoncé des reformes au niveau des examens du BEPC et du bac, parmi lesquelles la suppression d’un sujet dans certaines matières (histoire, géographie et en sciences de la vie et de la terre) et l’organisation du bac qui reviendra au ministère de l’Éducation nationale, et non à l’Enseignement supérieur. Les élèves pensant que ses réformes auront pour conséquence une limitation du nombre d’étudiants à inscrire dans les universités publiques proteste contre celles-ci .

La F-synter a également rejété ces réformes. Pour le syndicat, ces réformes n’apporteront rien de plus au système en cours, et limiteront l’accès aux universités publiques dans les années à venir.

Pour Souleymane Badiel, le secrétaire général de la fédération, les réformes entreprises par le ministère en charge de l’éducation ont des raisons économiques. Selon ses dires, le gouvernement veut réduire les dépenses liées à l’organisation des examens à travers la suppression de certains sujets.

Dans une note du 21 mai, Souleymane Badiel, a interpellé le Ministre de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, sur la nécessité de cesser la répression et rouvrir sans délai les établissements fermés. Afin d’éviter que la situation ne se complique et de pouvoir terminer l’année scolaire.

La F-synter demande également la suspension des réformes responsables de cette crise et si nécessaire les renvoyer aux prochaines assises nationales sur l’éducation.

Deux personnes sont décédées lors de ces violentes manifestations.

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